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Monaco: Le Sénégal perd encore devant Karim
Publié le mercredi 9 janvier 2019  |  Rewmi
Karim
© Autre presse par DR
Karim Wade, fils de l`ancien président sénégalais Abdoulaye Wade
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La cour d’appel de Monaco de envoie Dakar dans les cordes. Elle a rejeté, lundi 7 janvier dernier, l’appel formé par le Sénégal contre le jugement du 10 juillet 2018 du tribunal correctionnel de Monaco, qui a refusé de confisquer les sommes saisies dans les comptes monégasques de Karim Wade.

Encore un nouvel échec de l’Etat du Sénégal devant la justice internationale. La Cour d’appel de Monaco a rejeté, ce lundi 7 janvier, l’appel formé par l’État du Sénégal contre le jugement du 10 juillet 2018 du tribunal correctionnel de Monaco, qui a refusé de confisquer les sommes saisies dans les comptes bancaires, dont l’un appartient appartenant à Karim Wade, et les autres à ceux qui ont été condamnés avec lui par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). La demande de confiscation présentée par l’État est donc définitivement rejetée.

Une nouvelle victoire pour Karim

Les avocats de Wade-fils jubilent et parlent d’un nouveau camouflet qui s’ajoute aux désaveux que le régime de Macky Sall ne cesse de subir dans toutes les procédures menées hors du Sénégal. Ils citent notamment le classement sans suite de la plainte déposée par l’État du Sénégal à Paris contre Karim Wade, les condamnations du Sénégal par la Cour de justice de la CEDEAO, la déclaration solennelle du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire constatant le caractère inéquitable du procès et affirmant le caractère arbitraire de la détention de Karim Wade, le refus de confiscation opposé par le tribunal correctionnel de Paris puis par la cour d’appel de Paris. Et tout récemment, la décision du Conseil des droits de l’homme des Nations unies constatant que l’arrêt de la CREI viole le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, Karim Wade n’ayant pas pu faire réexaminer la déclaration de sa culpabilité et sa condamnation par une juridiction supérieure. Dans un État de droit, l’arrêt serait privé de tout effet dans l’attente du réexamen ordonné, soutiennent-ils. Pour la défense de Karim, cette succession de décisions, toutes favorables à Karim Wade, rendues par des institutions et juridictions internationales, confirme qu’il jouit de la plénitude de ses droits.

M BA
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