Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, quittera une organisation ''en bonne santé financière'', à son départ en août 2015, même s’il regrette ne pas laisser une grosse fortune dans les caisses de l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial.
‘’J’aurais aimé rendre plus riche l’IAAF comme la FIFA (Fédération internationale de football) par exemple’’, a indiqué le dirigeant sénégalais, relevant toutefois qu’il laissera la structure en bonne santé financière.
Lamine Diack, qui dirige l’IAAF depuis 1999, a clôturé la réunion du Conseil de l’IAAF, mardi à Dakar, par une conférence de presse.
Lamine Diack a déclaré que la structuration de l'IAAF, qui n’a admis l’argent qu’à la fin des années 1980, ''était un frein'', se réjouissant de l’universalisation de la pratique de cette discipline à travers le monde.
En ayant mis en place le ‘’kid’s athletics’’ depuis 2005, l’IAAF vise à renforcer la pratique de cette discipline et son rayonnement à travers le monde, a-t-il ajouté.
Avec ce programme, la pratique de la première discipline ''sera enracinée davantage'', a-t-il dit, annonçant les candidatures des villes de Doha (Qatar), Eugène (Etats Unis d’Amérique) et Barcelone (Espagne) pour l’organisation des championnats du monde de 2019.