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Le procès de Khalifa Sall est le « signe d’un dérèglement de nos institutions » (Ousmane Sonko)
Publié le jeudi 3 janvier 2019  |  Agence de Presse Africaine
L`inspecteur
© Autre presse par DR
L`inspecteur des impôts Ousmane Sonko, président du parti "Pasteef`
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L’opposant Ousmane Sonko, président du parti PASTEF-les Patriotes, a qualifié de « signe d’un dérèglement » des institutions sénégalaises le procès de Khalifa Sall dont le dernier acte porte sur le rejet ce jeudi par la Cour suprême du recours soumis à son attention par l’ex maire de Dakar.

« Nous l’avions dit et nous le répétons, le procès de Khalifa Ababacar Sall est un procès politique, signe d’un dérèglement de nos institutions avec un seul objectif pour Macky Sall : écarter de la compétition électorale un adversaire politique potentiellement très sérieux », a martelé Ousmane Sonko, dans un communiqué dont APA a reçu copie.

Dans son recours à la Cour suprême, Khalifa Sall conteste sa condamnation à cinq ans de prison assortie d’une amende de plus d’un milliard de FCFA prononcée par la Cour d’appel, au motif d’« escroquerie aux deniers publics », dans l’affaire dite de la caisse d’avance de la mairie de Dakar.

« Le traitement apporté à cette affaire laisse planer des suspicions d’ingérence et instaure un malaise ambiant dans toutes les institutions de la république et notamment dans le giron de la justice au détriment de beaucoup de magistrats qui font correctement leur travail », souligne Sonko, radié en août 2016 du corps des Inspecteurs des impôts pour manquement au devoir de réserve.

« Jamais dans l’histoire judiciaire du Sénégal, il n’y a eu une coïncidence aussi troublante entre un agenda politique et un calendrier judiciaire. Jamais dans l’histoire judiciaire du Sénégal, notre pays n’a été autant désavoué par la justice internationale. Jamais dans l’histoire judiciaire du Sénégal, une telle rapidité n’a été observée dans le traitement d’un dossier », s’est scandalisé Ousmane Sonko, député à l’Assemblée nationale à la suite de sa première participation à une élection.

« De l’instruction du dossier à la phase de jugement de première instance, d’appel et du procès en cassation ce 20 décembre 2018 au verdict de ce 3 janvier 2019 en passant par la levée de l’immunité parlementaire de l’honorable député Khalifa Ababacar Sall, les choses sont allées à une vitesse de météore sans précédent dans les annales judiciaire et parlementaire », a-t-il noté, témoignant de son « soutien sincère et désintéressé » aux partisans de l’ex maire de Dakar.

Pour Sonko, la participation de ce dernier à élection présidentielle doit être « une exigence démocratique » du « peuple ».

Par ailleurs, « nous nous engageons, une fois élus, à nous départir de toute ingérence de l’exécutif dans le traitement des affaires judiciaires qui se traduit notamment par une présence encombrante à la tête du Conseil supérieur de la magistrature », a conclu Ousmane Sonko, qui a lancé hier mercredi la coalition « Sonko Président » forte pour l’instant de 16 organisations en vue de la présidentielle dont le premier tour est fixé le 24 février 2019.


ODL/cat/APA
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