Le discours à la nation du président Macky Sall à l’occasion du Nouvel an et les points phares de la grande interview qu’il a accordée à la presse locale alimentent les journaux sénégalais parvenus mercredi à APA.
« Discours-bilan du chef de l’Etat : message de nouvel élan », titre Le Quotidien, notant que Macky Sall a tenu son discours sur « 30 minutes ». Pour ce journal, c’est « une première pour le septennat ».
Dans ce journal, le président de la République déclare n’avoir « peur de personne » pour l’élection présidentielle mais soutient qu’il ne « nommera jamais un ministre neutre » au ministère de l’Intérieur.
« Il faut qu’on arrête les débats sans importance », lance-t-il dans L’Observateur avant d’admettre que « tous ceux qui alimentent la polémique autour de la croissance sont de mauvaise foi ».
En tout cas, selon L’AS, « Macky Sall se lâche » à propos de l’organisation des élections, les dossiers Karim Wade et Khalifa Sall et le « cas Aliou Sall », son frère.
En effet, WalfQuotidien fait remarquer que « Macky s’énerve et lâche… » quand il évoque la nomination de son frère et l’affaire Thierno Alassane Sall, son ancien ministre qui a grossi les rangs de l’opposition à travers sa formation politique La République des Valeurs.
EnQuête indique que « Macky Sall (est) en première ligne ». Faisant le bilan de son premier mandat, Macky Sall déclare dans les colonnes de Vox Populi que « jamais un pays ne peut se développer sans infrastructures ».
Poursuivant, le chef de l’Etat estime que « l’autosuffisance alimentaire en produits agricoles de base est désormais à notre portée ». Pour sa part, Le Soleil note que le message à la nation du chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an est une « esquisse d’un avenir prometteur ».
A en croire le quotidien national, Macky Sall s’est engagé pour « une présidentielle libre et transparente ». En outre, souligne ce journal, le président de la République a fait savoir que « la loi sur le contenu local (pour le pétrole et le gaz) sera votée en janvier » et qu’il ne briguera pas « un 3ème mandat en cas de réélection ».