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Des jeunes formés à combattre les violences basées sur le genre par les réseaux sociaux
Publié le samedi 29 decembre 2018  |  afriqueactudaily
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© aDakar.com par MC
L`institut Panos Afrique de l`Ouest publie un "guide d`utilisation et de bonnes pratiques des réseaux sociaux"
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Thiès — Quarante jeunes des régions de Kaolack, Dakar et Thiès ont bouclé vendredi dans la capitale du rail, une formation de deux jours portant sur l’utilisation des réseaux sociaux pour éradiquer les violences basées sur le genre.

Les participants à cette rencontre ouverte jeudi au centre Forêt de Thiès sont des étudiants, des lycéens, des élèves de « daaras » (écoles coraniques), des membres d’associations sportives et culturelles (ASC), des scouts et éclaireurs, des agents de centres de conseil ados, etc.

Le Projet d’appui à la stratégie nationale d’équité et d’égalité de genre (PASNEEG) du ministère de la Femme de la Famille et du Genre a initié cette session, avec le soutien de la Coopération italienne.

Elle consiste à amener les jeunes à « prendre conscience de la puissance des réseaux sociaux », de par le nombre de personnes qui y ont accès mais également compte tenu de l’utilisation future qui peut être faite des publications qui y restent pendant longtemps.

Aussi leur a-t-on appris à paramétrer leur compte pour ne pas céder leur droit à l’image. La formation a aussi orienté les jeunes vers la création de « contenus qui leur ressemblent », parce que conformes aux valeurs de la société sénégalaise, a rapporté la formatrice, Amina Diagne.

Une plateforme a été créée sur Facebook. Elle est dédiée au groupe intitulé « Contre les VBG, la jeunesse s’engage ».

A partir du 14 janvier, chaque catégorie de participant profitera d’un jour qui lui sera réservé pour poster ses messages en rapport avec les VBG. Les éclaireurs seront les premiers à passer.

Selon Amina Diagne, cette démarche permettra au PASNEEG d’identifier les problématiques les plus récurrentes, afin d’y axer ses messages ultérieurs contre les viols, violences conjugales, etc.

L’utilisation des réseaux sociaux pour la préservation des droits humains est « une innovation », a relevé la coordonnatrice du projet, Awa Nguer Fall.

Elle a fait part de son optimisme quant aux résultats de cette « démarche holistique » mettant à profit les réseaux sociaux qui prennent « une place de plus en plus importante dans nos vies ».

A son avis, vu « la complexité » du phénomène, seule une approche participative peut en venir à bout. Une expérience qui sera dupliquée début janvier 2019 à Kolda et Sédhiou, a annoncé Awa Fall Nguer.

L’idée de primer le groupe d’intervenants qui aura été le plus actif et qui aura publié les messages les plus pertinents, a été agitée par la formatrice.

Les participants, visiblement très enthousiastes, se sont engagés à relayer les connaissances acquises lors de cette formation une fois de retour chez eux.
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