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Le Sénégal simule une attaque terroriste en pleine mer
Publié le vendredi 28 decembre 2018  |  Rewmi
Macky
© aDakar.com par DR
Macky Sall baptise le nouveau patrouilleur de la marine nationale "Le Kédougou"
Dakar, le 19 Juin 2015 - Le président Macky Sall a baptisé le nouveau patrouilleur de la marine nationale "Le Kédougou". Le navire a pour mission principale la surveillance maritime, la police en mer ainsi que la recherche et le sauvetage en mer.
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Les Forces de défense et de sécurité ont effectué, du 26 au 27 décembre 2018, une impressionnante série d’exercices simulant une attaque terroriste. Elles ont agi sur la base d’un scénario de tentative d’intrusion de terroristes dénommé « Samarex Dakar 2018 »

Le Sénégal ne lésine pas sur les moyens pour parer à une éventuelle attaque djihadiste. Pour autant multiplie-t-il les actions pour mettre les populations à l’abri de cette nouvelle forme de folie meurtrière, avec son corollaire de morts chaque jour sur le continent et la planète. A travers un exercice de simulation, il a été mobilisé le GIGN, la police nationale, bref les forces de défense et de sécurité, pour préparer une riposte à une éventuelle attaque terroriste. Le scénario de l’exercice : la marine nationale est informée de la présence d’hommes armés à bord d’un navire à passagers du Cosama faisant route vers Ziguinchor, avec 180 personnes dont 165 Sénégalais, 8 Français, 4 Gambiens, 3 Bissau-guinéens et une prise en otage de passagers. Le nombre d’hommes en arme reste pour le moment inconnu. Le centre de coordination des opérations de la marine nationale, qui est informé par le Cosama, met en œuvre les procédures requises conformément aux dispositions du PNUIM. Les plans Surmar et Sar sont déclenchés, le CNC est activé et un PC de crise est mis en place et les procédures internes du Cosama ainsi que le plan de sureté et le plan de coopération SAR d’un navire à passagers du «COSAMA» sont déroulés. Ainsi, les unités navales d’intervention, la force spéciale mer, le vecteur aérien d’appui ainsi que la compagnie NRBC, le NEDEX, le GIGN, la BIP et le Samu national sont déployés dans leurs places d’intervention respectives, le plan de sureté de la gare Maritime internationale de Dakar et un plan de communication de crise sont mis en œuvre.



Amiral Aliou Moussa Sow, secrétaire général de la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sureté maritime et de la protection de l’environnement marin (HASSMAR), a indiqué que le Sénégal dispose d’une capacité minimale d’intervention. Selon lui, aujourd’hui, avec une marine nationale moderne et des hommes très compétents, entre autres, il y a une capacité de réaction appréciable et crédible. « Nous avons organisé un exercice de déploiement des moyens maritimes, aériens et terrestres de l’Etat dans le cadre du plan national d’intervention d’urgence en Mer », a expliqué l’Amiral Sow.



A l’en croire, les exercices de grandeur comme celui d’aujourd’hui (hier), à défaut de les faires tous les deux ans, on peut essayer de les faire tous les ans. Cependant, le temps est dans le maintien de rythme, l’entrainement et la formation pour être prêt à toutes éventualités. En effet, l’objectif principal de cet exercice est de renforcer les mécanismes de conduite et de coordination par les parties prenantes au Plan national d’Interventions d’Urgence en mer (PNIUM) face à un incident maritime majeur. Il permettra également de tester les capacités des différents acteurs, parties prenantes au plan national de recherche et de sauvetage maritime (Plan SAR), au plan national de sureté maritime (Plan SURMAR) et au plan national de lutte contre la pollution marine (POLMAR), dans le cadre de la gestion d’une situation d’urgence en mer, mais aussi de se conformer aux recommandations de l’organisation maritime internationale (OMI).



Zacharie BADJI
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