La moisson du Groupe consultatif de Paris, fait économique phare au Sénégal

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Publié le vendredi 28 decembre 2018 | Agence de Presse Africaine

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Groupe consultatif de Paris: La première journée de travail réussie
Lundi 17 décembre 2018, Paris - La délégation du Sénégal au Groupe consultatif de Paris, par la voix du président de la République, s`est déclarée satisfaite de la première journée de travail au siège de la BM. Le Sénégal a réussi à lever plus de 7 000 milliards auprès des bailleurs.

L’actualité économique au Sénégal, durant l’année 2018, a été fortement marquée par le Groupe consultatif de Paris organisé les 17 et 18 décembre dernier par le gouvernement du Sénégal et qui lui a permis de lever 7356 milliards de FCFA pour financer la 2ème phase du Plan Sénégal Emergent (PSE, 2019-2023).

« Pour un besoin de financement exprimé de 2850 milliards de Francs CFA les partenaires au développement satisfaits par les réalisations de la première phase du PSE ont pris des engagements de financement de 14 milliards de Dollars, soit plus de 7356 milliards de Francs CFA, compte non tenu des conventions de financement signées en marge de la cérémonie », s’est félicité le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (MEFP).

Ces fonds devraient permettre de financer les sept secteurs prioritaires de la deuxième phase du PSE, à savoir l’agriculture (horticulture et agro-industrie), les infrastructures (Btp et construction), l’énergie (pétrole, gaz et mines), les industries, l’économie numérique, le tourisme et la finance.

L’autre actualité économique phare de cette année 2018 a aussi été la mise en place de la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der/fj) doté d’un fonds de 30 milliards de F CFA.

Cette nouvelle stratégie de financement des jeunes et des femmes ambitionne d’accompagner notamment des jeunes actifs et des petits artisans dont les activités ont besoin d’être boostées pour un meilleur déploiement.

Et parmi ces activités à booster, le chef de l’Etat, Macky Sall, a décidé d’allouer 1 milliard de F CFA au secteur du numérique parce que, d’après lui, « la maîtrise de la révolution numérique qui concerne au premier chef les enfants et les jeunes nous incombe ».

ARD/te/cat/APA

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