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Fin du dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle: Les candidats retiennent leur souffle
Publié le jeudi 27 decembre 2018  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Dépôt candidatures à la présidentielle - Le dispositif sécuritaire impressionnant autour du Conseil constitutionnel
Dakar, le 11 décembre 2018 - Le Conseil constitutionnel est pris d`assaut par les représentants des différents candidats à la présidentielle pour les dépôts de dossiers de candidature. Un dispositif sécuritaire impressionnant est sur place pour assurer la sécurité des opérations.
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Le dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle prochaine au niveau du Greffe du Conseil constitutionnel a pris fin hier, mercredi 26 décembre. A cause du parrainage, avec le risque de doublon de signatures, les candidats à la candidature retiennent leur souffle, surtout ceux qui ont déposé en dernier leurs dossiers.

Les prétendants au fauteuil présidentiel avaient jusqu’hier, mercredi 26 décembre, pour déposer leurs dossiers de candidature au Greffe du Conseil constitutionnel qui a clôturé le dépôt desdits dossiers hier. Ainsi donc, les «7 Sages» ont jusqu’au 19 janvier prochain pour publier la liste définitive des candidats retenus pour la compétition électorale, le 24 février prochain.

En effet, la loi n°2018-22 du 04 juillet 2018 portant révision du Code électoral, en son article L.121, dispose que «au plus tard trente-cinq (35) jours avant le scrutin, le Conseil constitutionnel procède à la publication de la liste des candidats. Cette publication est assurée par l’affichage et par tout autre moyen qu’il estime opportun et nécessaire».

Avant cela, toujours dans le même article, «le Conseil constitutionnel procède, au plus tard, quarante-trois (43) jours avant le premier tour du scrutin, à la notification, aux mandataires concernés, des dossiers déclarés invalides à cause d’un parrainage sur plus d’une liste, si ce fait va entrainer la non obtention du minimum requis de 0,8% des électeurs inscrits au fichier et ou du minimum d’électeurs requis par région et dans au moins sept (07) régions».

C’est cette disposition qui retient le plus l’attention de l’ensemble des candidats, ou du moins, les derniers à déposer leurs dossiers. La cause, le risque de doublon de signatures reste réel car, selon l’article L.118 du Code électoral, «dès le dépôt des dossiers de déclaration de candidature, le Conseil constitutionnel organise le contrôle et la vérification des listes de candidatures recevables suivant l’ordre de dépôt, conformément aux dispositions de l’article 57 alinéa 10 du Code électoral».

Les trainards devront ainsi souffrir de voir leurs listes de parrains être confrontées à l’ensemble des listes de parrainage qui les ont précédées au niveau du Greffe du Conseil constitutionnel. Ce qui augmente les risques de se voir invalider des signatures. Toutefois, en cas de doublon pouvant ou entrainant «la non obtention du minimum requis de 0,8% des électeurs inscrits au fichier et ou du minimum d’électeurs requis par région et dans au moins sept (07) régions», les mandataires disposent de quarante-huit (48) heures pour régulariser en remplaçant le ou les parrains invalidés.

Pour cela, le Conseil constitutionnel examine ces recours et statue sans délai. A cela s’ajoute la nécessité d’avoir une partie de ses électeurs provenant de sept (7) régions au moins à raison de deux mille (2000) au moins par région. Ainsi donc, à compter de ce jour, les mandataires des candidats à la candidature défileront au Conseil constitutionnel, selon l’ordre de dépôt des dossiers, pour assister à la vérification de leurs listes de parrainage par la Commission mise en place par les «7 Sages» pour le contrôle des parrainages.
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