Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Sénégal : parrainage et révocation du maire Khalifa Sall ont rythmé l’année politique
Publié le jeudi 27 decembre 2018  |  Agence de Presse Africaine
Khalifa
© Autre presse par DR
Khalifa Sall
Comment


L’adoption du projet de loi sur le parrainage et la révocation de Khalifa Sall à la mairie de Dakar ont, surtout, marqué l’actualité politique sénégalaise au cours de l’année 2018.

Très controversée, cette loi est passée comme lettre à la poste car, adoptée sans débats par les 120 députés de la mouvance présidentielle le 19 avril 2018. Les députés de l’opposition avaient, quant à eux, décidé de bouder la séance et d’organiser des manifestations dans la capitale sénégalaise pour dénoncer la loi.

Avec cette loi sur le parrainage, tout candidat à la présidentielle doit obligatoirement recueillir au minimum 0,8% de signatures des électeurs inscrits sur le fichier électoral et cela dans au moins sept régions pour pouvoir valider sa candidature à l’élection présidentielle.

Une centaine de partis politiques et de coalitions de partis ont par la suite récupéré les fiches de parrainage en support papier et électronique auprès de la Direction générale des élections (DGE), et se sont lancés dans la collecte des parrains. Une opération qui a officiellement pris fin le 10 décembre dernier.

Le dépôt des dossiers de candidatures a, elle, déjà débuté le 11 décembre au Conseil constitutionnel pour s’achever le 26 décembre. Le Conseil constitutionnel va dévoiler le 19 Janvier prochain la liste des candidats retenus pour briguer le suffrage des Sénégalais.

L’année 2018 a aussi été marquée par la révocation du maire de la capitale sénégalaise, Khalifa Ababacar Sall. « Monsieur Khalifa Ababacar Sall est révoqué de ses fonctions de maire de la ville de Dakar », pouvait-on lire dans un décret signé par le chef de l’Etat Macky Sall.

Ce dernier s’est basé notamment sur la loi portant Code général des collectivités territoriales, l’arrêt de la Cour d’appel statuant en matière correctionnelle en date du 30 août 2018 et sur le rapport du ministre de la Gouvernance territoriale, du développement et de l’aménagement du territoire pour relever l’édile de Dakar de ses fonctions.

La Cour d'appel de Dakar avait confirmé le jugement de première instance condamnant Khalifa Sall à 5 ans de prison ferme, et corsé l’amende de 5 millions de FCFA à 1,8 milliard FCFA dans l'affaire dite de la caisse d'avance de la mairie de Dakar.

Ce feuilleton « politico-judiciaire » décrié par beaucoup de juristes pour « non-respect de la procédure » continue de défrayer la chronique au Sénégal. Parallèlement le procès de Khalifa Sall se poursuit en cassation et il connaitra son sort le 3 janvier prochain.

Les bagarres entre députés de l’opposition et ceux du pouvoir à l’hémicycle lors de l’examen du projet de loi portant révision du Code électoral ont contribué à envenimer la forte tension notée dans la vie politique sénégalaise en 2018.

OKF/ard/te/cat/APA
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment