Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Un universitaire réclame "un cadre unitaire" chargé de réguler le "discours religieux"
Publié le lundi 24 decembre 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
Agence
© aDakar.com par DR
Agence de presse sénégalaise
Comment


L’universitaire Moustapha Ly a proposé, samedi, à Dakar, la création d'un cadre unitaire’’ chargé d’encadrer le ‘’discours religieux’’ au Sénégal et d’éviter les ‘’tensions’’ qu’il peut engendrer.

L’enseignant-chercheur en civilisation arabe à l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar a exprimé ce souhait lors d’une conférence publique organisée par le Rassemblement islamique du Sénégal (RIS), sur le thème : ‘’Le musulman sénégalais face aux mutations sociales contemporaines’’.

‘’Depuis les années 1950, avec l’Union culturelle musulmane, à nos jours, avec le RIS, il n’y a jamais eu une réflexion nationale au Sénégal entre l’Etat et les acteurs de la +daawa+ (appel) islamique, dans une dynamique de définition d’un cadre référentiel sur le fait religieux’’, analyse Moustapha Ly.

A son avis, avec une ‘’concertation nationale’’ sur ‘’le discours religieux’’, sous la supervision de l’Etat, le Sénégal pourrait se doter d’un ‘’cadre référentiel’’ capable de rationaliser les associations religieuses et éviter certains dérapages dans les discours.

Selon lui, l’Etat sénégalais a laissé le loisir aux mouvements islamiques d’aller chercher des modèles ailleurs, dans le monde arabo-musulman, et de venir les transposer au Sénégal sans prendre en considération ‘’la particularité’’ du pays. ‘’Souvent, le discours ne passe pas, à cause de cela.’’

Le président du RIS, Cheikh Mahtar Kébé, a, pour sa part, insisté sur la nécessité de chercher le juste milieu dans le discours religieux.

Sans l’équilibrage qu’il faut, ‘’la religion peut être source de tensions. D’abord entre les musulmans eux-mêmes, ensuite entre les musulmans et les autres communautés religieuses’’, avertit M. Kébé.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment