successeur de Wade l’a dit pas plus tard que ce lundi en marge de l’ouverture de la première conférence sociale effective ce matin à l’hôtel King Fahd Palace. Une rencontre de deux (2) jours qui sera l’occasion de « discussions et d’échanges sur des problématiques majeures du monde du travail » selon le ministre de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles, Mansour SY. Occasion que n’a par ailleurs pas ratée le président Sall pour annoncer l’institution prochaine d'un Haut Conseil du dialogue social. Ce, pour « renforcer le dialogue tripartite Etat, employeurs et travailleurs » en vue de « favoriser ainsi l’émergence économique ».
« Il nous faut mettre en place des mécanismes de suivi des accords, et surtout nous engager résolument dans la perspective de solutions durables des conflits récurrents. Il s’agit de concilier les demandes démocratiques des travailleurs et des populations en général et les exigences de productivité et de compétitivité des entreprises et le rôle de régulateur de l’Etat », déclare le chef de l’Etat qui demande au ministre Mansour SY d’ « impulser l’implantation de comités de dialogue social dans les entreprises pour favoriser la concertation et aux partenaires de donner un souffle nouveau à la négociation pour activer la convention collective nationale interprofessionnelle qui date de 1952 pour conclure des conventions collectives…Gage essentiel dans la transformation économique de notre pays », dit Macky Sall qui indique que « cette première conférence a pour vocation de s’inscrire comme un événement majeur de l’agenda social de notre pays ». Ainsi, répondant à l’appel des travailleurs, Macky Sall d’aligne la retraite à 60 ans.
Toutefois, « à 55 ans, le travailleur, quel que soit le métier qu’il exerce, doit évoluer au sommet de la hiérarchie pour devenir conseiller, ou encadreur et non plus exercer un travail pénible » dit Macky Sall appelle aussi « les travailleurs à augmenter leurs cotisations parce que » justifie-t-il, « on ne peut pas cotiser un minimum et vouloir à la retraite avoir une protection sociale ». Ce, d’autant plus que « c’est une épargne pour le travailleur de vivre décemment » avec l’accompagnement de l’Etat que promet le président de la République.
Dans l’agenda de la rencontre figurent trois table-rondes sur "Dialogue social et promotion du travail décent", "Défi de l’extension de la protection sociale" et "Quels chantiers prioritaires pour la relance de l’entreprise ? Les discussions devraient déboucher sur la signature d’un pacte entre les partenaires sociaux.