Valdiodio Ndiaye du Collectif des organisations de la Société civile pour les élections (Cosce) a été interpellé par senego sur la candidature de Karim Wade dont le retour est annoncé en grande pompe après avoir reçu sa carte d’identité. Et, aussi de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, toujours en prison et qui vient de recevoir son récépissé marquant l’intention de déposer son dossier de candidature.
« Au regard de la loi, Khalifa Sall n’est pas définitivement condamné. Il jouit toujours et pleinement de ses droits. De ce fait, il doit recevoir son récépissé qui marque l’intention de déposer son dossier de candidature. C’est normal et conforme à la loi », a soutenu Valdiodio Ndiaye.
Revenant sur le cas de Karim Wade, le Coordonnateur de “Sunu Élection”explique que la chose est beaucoup plus complexe avec la nouvelle loi qui exige que « pour être candidat, il faut être électeur ». Sur ce, dit-il, le mot lecteur change toute la donne et prive Karim Wade de ses droits.
D’après lui, l’Etat doit laisser tous les Sénégalais qui veulent être candidats. Ce que la société civile avait dénoncé à l’époque. A en croire l’expert électoral, au regard de ce qui se passe, seule une discussion, un dialogue politique peut régler le problème.
Mais pour autant, dit-t-il, de son avis personnel, si les deux parties se fondent sur le protocole de la Cedeao où il est spécifié qu’il faut toujours accompagner l’ensemble des citoyens qui désirent être candidats, des voix d’issues peuvent être trouvées pour sortir de la crise. « Ce protocole est au dessus de nos lois sur la base des hiérarchies », conclut-il.
Pour rappel, Valdiodio Ndiaye fait partie des Sept personnalités de la Société civile nommées, le 10 décembre en renfort aux 7 juges du Conseil constitutionnel dans leur mission de supervision du processus électoral.