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Publié le vendredi 14 decembre 2018 | Enquête Plus

© aDakar.com par DF
Conférence de presse du Front de résistance nationale
Dakar, le 28 novembre 2018 - L`opposition réunie autour du Front de résistance nationale a tenu une conférence de presse pour réaffirmer ses doutes sur la sincérité du processus électoral en cours.

C’est fait. Le président de la République s’est finalement décidé à trouver des remplaçants aux deux membres du Conseil constitutionnel ayant épuisé leur mandat de 6 ans. Le décret 2018-2126 du 6 décembre 2018 a ainsi mis fin aux fonctions de Malick Diop et de Mamadou Sy. Ces anciens ‘’sages’’ ont été remplacés par Mouhamadou Diawara, ancien Président de chambre à la Cour suprême, et Abdoulaye Sylla, Inspecteur général d’État. Le professeur Ndiaw Diouf a été nommé par la même occasion vice-président du Conseil constitutionnel par décret n°2012-2127.

Dans son édition du mercredi 28 novembre 2018, ‘’EnQuête’’ révélait qu’à moins de 3 mois de la prochaine présidentielle, le Conseil constitutionnel n’est pas au complet. Du fait que le chef de l’Etat tardait toujours à trouver des remplaçants aux deux membres de l’institution, en l’occurrence Mamadou Sy et Malick Diop, arrivés en fin de mandat.

Une situation qui n’a pas manqué d’intriguer certains acteurs politiques et de la société civile. Cette question de la nomination de deux nouveaux membres au Conseil constitutionnel était d’ailleurs sur toutes les lèvres, lors de l’atelier de formation organisé par le Synpics en partenariat avec le Conseil constitutionnel, les 27 et 28 novembre dernier à Mbodiène. Avec la nomination de Mouhamadou Diawara et d’Abdoulaye Sylla, le Conseil constitutionnel, qui a déjà commencé à recevoir les dossiers de candidature pour la présidentielle de 2019, est donc à nouveau au complet.

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