Les investitures à la présidentielle de février et la situation économique sont les principaux sujets à la Une des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
"Week-end d’investiture", affiche à sa Une Enquête qui met en exergue les investitures des candidats Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblent (PUR), Aïssata Tall Sall de la coalition "Osez l’avenir" et de Pierre Goudiaby Atépa porté par le mouvement "Sénégal Rek".
Le journal rapporte que le Pr Issa Sall propose un programme dénommé "PUR 100" tandis qu’AÏssata Tall Sall se lance avec "la Société du progrès" et Pierre Goudiaby Atépa propose un mandat unique de 5 ans et un gouvernement de 12 membres.
L’As signale que Pierre Goudiaby Atépa et Aïssata Tall Sall "matraquent" le camp de Macky Sall.
M. Goudiaby a dénoncé une gouvernance politique et économique "calamiteuses" alors que pour la candidate de "Osez l’avenir" : "Au Sénégal, on nous parle d’émergence, alors que personne n’émerge. Il faut jeter l’émergence et adopter le développement (…)".
Au sujet des investitures, Vox Populi titre : "Le PUR étale sa puissance". ‘’Le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) a marqué les esprits avant-hier, lors de l’investiture de son candidat, le Pr Issa Sall, à la présidentielle, avec une forte mobilisation", écrit le journal.
Selon la publication, "ceux qui doutaient encore de la capacité de mobilisation du PUR ont été convaincus, avant-hier, à l’occasion du congrès d’investiture organisé par la formation présidée par Serigne Moustyapha Sy".
La Tribune s’intéresse au candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), "menacé de forclusion".
"Après une inscription sur les listes électorales quasiment refusée, Karim Wade se retrouve sans carte d’identité biométrique. De ce fait, le candidat du PDS risque d’être forclos puisque c’est ce mardi que les candidats à la présidentielle (….) doivent déposer leurs dossiers de candidature devant le Conseil constitutionnel", écrit le journal.
Selon La Tribune, "Karim Wade compte saisir ce lundi les services du ministère de l’Intérieur pour disposer au moins d’un duplicata de sa carte d’identité biométrique qu’il joindra à son dossier de candidature (…)".
Au sujet de la présidentielle toujours, Sud Quotidien souligne que le Conseil constitutionnel "permet aux représentants des candidats d’être présents lors de la vérification des signatures (…)".
Source A relève qu’après les 65 engins blindés anti-émeutes, Dakar est inondée de caméras de surveillance. Et le journal de s’interroger : "Qu’est-ce-qui hante Macky Sall ?".
Libération met en exergue "les vérités" du ministre de l’Economie sur la "situation économique" du pays. Devant les députés, lors de la clôture du marathon budgétaire, Amadou Ba, a déclaré : "Le président de la République a réparé une machine économique détériorée, une gabegie budgétaire, une confiance en baisse des investisseurs (….)".
Le Sénégal n’est pas confronté à des tensions de trésorerie, a indiqué le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, dans des propos contenus dans le rapport de présentation du budget de son ministère, adopté sans débat samedi par les députés.
"Mes propos tenus le 13 nombre 2018 ont été mal repris et interprétés d’autant plus qu’à la date du 23 novembre, 384 milliards de francs CFA étaient disponibles dans les comptes de l’Etat. Ce qui est vérifiable au niveau de la BCEAO", a dit le ministre.