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«Nous n’avons pas l’impression d’avancer en matière démocratique» (Alioune Tine)
Publié le jeudi 6 decembre 2018  |  Agence de Presse Africaine
Rencontre
© aDakar.com par SB
Rencontre entre l`opposition et la société civile
Vendredi 28 septembre 2018. Dakar. Des acteurs de la société civile ont rencontré des membres de l`opposition sénégalaise pour échanger sur le fichier électoral en direction de l`élection présidentielle de 2019. Photo: Alioune Tine, acteur de la Société civile
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Le Sénégal ne donne pas actuellement « l’impression » d’avancer en matière de démocratie, d’où il urge pour lui de procéder à une « stabilisation » de ses « acquis » obtenus en la matière s’il ne veut tomber dans une « stagnation », a soutenu Alioune Tine.


« Si on règle une grande question qui est la stabilisation des acquis démocratiques, obtenus de haute lutte, je pense que ça va modérer et apaiser un peu plus. Ça nous donne moins de travail. Mais nous n’avons pas l’impression, en matière démocratique, d’avancer », a dit Alioune Tine qui était, mercredi, l’invité du premier numéro du Grand Oral d’APA.

Le directeur régional d'Amnesty international pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre répondait à une question concernant une accusation récurrente du pouvoir contre la société civile de faire quelques fois le jeu de l’opposition politique.

« Je peux dire que c’est un jeu normal, mais il faut aussi que ça reste dans les limites de la légalité, et que ça peut être une bataille politique : on peut le comprendre. Mais dès fois, les gens ont la main lourde et criminalisent le fait d’être opposant ou dissident».

« Le jour où il n’y aura plus d’opposant ou de dissident il n’y aura plus de démocratie », a-t-il averti avant de relever que c’est ce « qui arrive aujourd’hui en France avec les +gilets jaunes+. L’analyse qu’on peut faire des +gilets jaunes+, c’est l’effondrement des institutions de la 5e République ».

« Vous avez trois chefs d’Etat successifs qui ne font qu’un mandat, qui ne contentent pas les Français. Et nous, nous avons une pâle copie des institutions de la 5e République. Cela doit nous pousser à réfléchir pour dire quelles sont les institutions et les démocraties qui peuvent effectivement s’adapter à nos situations concrètes », a-t-il indiqué.

Partant de là, Alioune Tine a fait savoir que son think tank ‘’Africa Jom’’ « travaille » sur ces questionnements, « parce qu’on ne peut pas continuer comme ça et aller dans le mur ».


ODL/cat/APA
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