Pour résoudre le conflit casamançais, la prise de mesures économiques était importante, a déclaré dimanche à Yeumbeul (banlieue dakaroise), Mody Madiaw Diaw, secrétaire général de l’Union des forces patriotiques émergentes (UFPE, majorité).
«Il fallait des mesures économiques pour accompagner les négociations de paix en Casamance et le président Macky Sall l'a compris, en lançant le Projet du pôle de développement de la Casamance (PPDC). C'est pourquoi, nous tenons à lui dire merci», a notamment dit M. Diaw.
Il présidait un meeting de "félicitation, de remerciement et d'encouragement au président de la République pour les actions de développement qu'il a initiées pour le Sénégal en général et la Casamance en particulier".
Organisé par les ressortissants de Diagongue, de Sindian et de Tenghory (département de Bignona, sud) membres de l'UFPE, ce meeting a été précédé du premier congrès de ce parti qui a élu Mody Madiaw Diaw au poste de Secrétaire général.
Pour Madiaw, l'ensemble des parties prenantes à ce conflit qui dure depuis 1982 doivent privilégier «la solution négociée pour arriver à la paix durable».
«Les négociations pour cette paix sont bien enclenchées. Il vaut mieux la solution négociée. Nous arriverons toujours à nous entendre. Et, nous prions pour que Dieu nous aide à arriver à cette paix en Casamance et pour l'intérêt particulier qu'il accorde à la Casamance», a-t-il ajouté.
Pour Fatou Goudiaby, responsable de l'UFPE à Yeumbeul et ressortissante de la Casamance, le président Sall, depuis son élection, «ne cesse de poser des actes remarquables pour le retour définitif de la paix» dans cette partie sud du pays.
«La levée récente du mandat d'arrêt international contre Salif Sadio (chef rebelle), de même que le lancement du PPDC en témoignent très largement», a dit Mme Goudiaby.