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Sénégal: l’opposition marche à Dakar pour une présidentielle transparente
Publié le vendredi 30 novembre 2018  |  AFP
Marche
© aDakar.com par SB
Marche de l`opposition réunie autour du Front de résistance nationale
Dakar, le 29 novembre 2018 - L`opposition réunie autour du Front de résistance nationale (Fnr) a manifesté, ce jeudi 29 novembre, sur l`avenue du Centenaire (Boulevard Général De Gaulle), à Dakar, pour dénoncer des irrégularités dans le processus électoral à quelques mois de la présidentielle.
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Une marche de l’opposition sénégalaise a réuni jeudi à Dakar plusieurs milliers de personnes réclamant une élection présidentielle transparente, à moins de trois mois du premier tour que le sortant Macky Sall espère remporter, ont constaté des journalistes de l’AFP.

"Exigeons des élections transparentes" , pouvait-on lire sur des banderoles portées par des manifestants, lors de la marche qui s’est déroulée près du centre-ville de Dakar, sur environ 1,5 km. La police, interrogée par l’AFP, n’a pas fourni d’estimation chiffrée sur le nombre de participants.


Le défilé, encadré par la police, était organisé par le Front de résistance nationale (FRN), la coalition de l’opposition. Ses partisans ont réclamé la validation par la justice des candidatures de deux des principaux opposants, l’ex-ministre Karim Wade et l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall.

"Khalifa (Sall), président", "Karim Wade, le candidat du peuple", lisait-on sur des pancartes dans la foule.

L’opposition réclame en outre depuis plusieurs mois, la nomination d’une "personnalité neutre" au ministère de l’Intérieur à la place du titulaire du poste, Ali Ngouye Ndiaye, un responsable du parti présidentiel qu’elle accuse de partialité. Ces critiques sont rejetées par le pouvoir.

Khalifa Sall, socialiste dissident, révoqué de son mandat de maire après la confirmation en appel en août de sa condamnation à cinq ans de prison pour escroquerie, ne peut miser que sur un hypothétique succès de son pourvoi en Cassation pour espérer se présenter.

Karim Wade, fils du président Abdoulaye Wade (2000-2012), a quant à lui bien été investi par le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition). Mais il a été radié des listes électorales après sa condamnation en 2015 à six ans de prison pour enrichissement illicite par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), dont les décisions ne peuvent faire l’objet
d’un appel.

"Si Karim Wade et Khalifa Sall ne se présentent pas, il n’y aura pas d’élection", a déclaré Mme Bakhao Diongue, une responsable du FRN.

"On va dégager le dictateur. Soyons unis parce que nous avons un seul adversaire", a de son côté indiqué Aïda Mbodj, qui compte également se présenter, en référence à Macky Sall, élu en 2012.

A quelques jours de son investiture samedi par la coalition présidentielle à la "Dakar Arena", un complexe sportif dans la ville nouvelle de Diamnadio, à une trentaine de kilomètres de la capitale, Macky Sall a publié cette semaine un livre pour défendre son bilan, intitulé "Le Sénégal au coeur".
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