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L’hommage de Macky à Marième: «Elle est mon plus grand soutien»
Publié le mercredi 28 novembre 2018  |  Rewmi
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© Présidence par DR
Le chef de l’Etat a reçu les vœux des corps constitués
Dakar, le 18 Janvier 2015 - Les corps constitués de l`État du Sénégal ont présenté leurs voeux au président de la République Macky Sall et à son épouse, Marième Faye Sall. C`était au cours d`une cérémonie organisée au palais de la République.
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Le président Macky Sall a profité de son nouvel ouvrage intitulé «Le Sénégal au cœur», pour un rendre un hommage émouvant à son épouse de Première dame, Marième Faye Sall. Un hommage à l’amour et au langage. L’initiative est inédite sur le continent où les hommes politiques sont plutôt réservés sur leur vie sentimentale. Dans ce livre autobiographique de 167 pages, le Chef de l’Etat explique le rôle important joué par son épouse tout au long de sa vie.

Extraits !

«J’ai (…) la chance d’avoir à mes côtés une épouse admirable, dévouée et dotée d’un sens extrêmement aigu des réalités et des situations. Elle me bouscule, elle aime user de moquerie avec moi, mais elle est mon plus grand soutien. Avec humour et joie de vivre, elle me tient debout. Pour Marème, la famille prime sur tout. Il est une décision de Marème que je me plais à rappeler, tant elle me semble le témoignage le plus émouvant et le plus éloquent de la pureté de ses sentiments et du sens qu’elle a de son rôle d’épouse et de mère.

Notre premier enfant naquit alors qu’elle était étudiante. Un jour, afin de pouvoir aller en cours, elle avait confié notre fils à l’épouse de notre ami, le regretté Ousmane Masseck Ndiaye. C’est d’ailleurs le nom de cette dame que nous avons donné à notre fille. Installé chez nos amis, notre petit garçon n’arrêtait pas de pleurer. La dame, inquiète, et ne sachant quoi faire, finit par m’appeler. J’étais à mon bureau : elle m’explique qu’il refuse de s’alimenter et de prendre le biberon. Très inquiet, je me rends chez elle. Effectivement, il continuait de pleurer, je l’ai pris avec moi et nous nous sommes rendus à la Fac où étudiait ma femme. Nous avons fait irruption en plein cours. Je lui explique ce qui se passe. Elle a pris le bébé et elle lui a donné le sein : il s’est calmé aussitôt. Je lui ai dit : «On rentre à la maison.» Ce fut son dernier cours : «Maintenant, je vais m’occuper de mon fils», avait-elle dit. Son mérite est d’autant plus grand qu’elle avait choisi de mettre un terme à une formation au bout de laquelle elle serait devenue ingénieure, comme son mari, et aurait exercé un métier dans lequel elle aurait sûrement brillé.

Marème est, depuis toujours, engagée politiquement à mes côtés. Nous nous sommes mariés en 1993. Pendant sept ans, j’ai été un jeune cadre avec beaucoup de charges mais, avec les amis et les camarades, on passait de très belles soirées en nous recevant les uns les autres. Marème a toujours joué les conciliatrices : psychologue, elle sait arrondir les angles, ménager les susceptibilités et contribuer à la résolution de nombre de problèmes. Elle harmonise, car à moi, le temps me fait défaut. Sans elle, je ne pourrais accomplir ma mission au niveau où je l’ai placée. Marème a le rire et l’humour communicatifs. Personnellement, je serais un peu plus austère. J’aime bien bousculer mes cousins sérères, par exemple utiliser ce que l’on nomme la «parenté plaisante». Entre certains patronymes, dans les grandes familles auxquelles nous appartenons tous, il y a des histoires anciennes, des conflits enterrés, on peut s’envoyer des vannes. On chahute et ça rétablit l’équilibre, pour le meilleur et pour le rire. Je suis sévère, peut-être, mais j’espère être juste, vivre des moments de joie malgré la pression des urgences et des charges.
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