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Agriculture : Les partenaires saluent les performances du Sénégal
Publié le jeudi 15 novembre 2018  |  Dakaractu
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© Autre presse par DR
Le secteur agricole
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Du fait « …des records dans les productions céréalières, arachidières et horticoles sous-tendus par une recherche et un conseil agricole à fort impact.», selon Léna Savelli du PAM

C’est par la voix de la Directrice résidente du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Sénégal, Léna SAVELLI, que les partenaires techniques et financiers ont salué les performances du Sénégal dans le secteur de l’agriculture. Dans le discours qu’elle a livré lors de l’atelier national de validation de la Lettre de Politique Sectorielle de Développement de l’Agriculture (LPSDA), Léna SAVELLI a laissé entendre que « les partenaires techniques et financiers saluent les performances du Sénégal enregistrées ces dernières années avec des records dans les productions céréalières, arachidières et horticoles sous-tendus par une recherche et un conseil agricole à fort impact »
La Directrice du PAM a donné deux exemples majeurs pour illustrer la satisfaction des partenaires du Sénégal dans le domaine agricole. Elle a, d’abord, parlé de la Médaille d’Or que l’Académie d’Agriculture de France a remise au Président de la République Macky SALL, le 23 octobre 2018 et ensuite des perspectives agricoles et alimentaires de la campagne de 2018-2019 dégagées par la Mission conjointe CILSS/FAO/PAM/FEWSNET/GOUVERNEMENT chargée de l’évaluation les récoltes dans les 15 pays de la CEDEAO en plus du Tchad et de la Mauritanie.
Il faut rappeler que, le 6 novembre dernier, cette Mission conjointe a estimé la production céréalière à 2 millions 732 mille 109 tonnes, soit une hausse de 9% par rapport à 2017 et une hausse de 47% par rapport à la moyenne des 5 dernières années. En ce qui concerne le riz, la production attendue pour 2018 est 1 million 132 mille 795 tonnes, soit une hausse de 12% par rapport à 2017 et une hausse de 47% par rapport à la moyenne des 5 dernières années. Quant à la production arachidière, le Sénégal enregistre une production de 1 million 432 mille 086 tonnes, soit une hausse de 2% par rapport à 2017 et une hausse de 49% par rapport à la moyenne des 5 dernières années. La production horticole va connaître également une hausse de 8% avec une production de 1 million 423 mille 250 tonnes par rapport à l’année 2017 et soit une hausse de 27% par rapport à la moyenne des 5 dernières années.
Pour ces résultats, la Directrice et représentante résidente du Programme Alimentaire Mondial au Sénégal a félicité le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Papa Abdoulaye Seck et ses services, non sans réitéré la disponibilité et renouvelé la volonté des partenaires techniques et financiers d’accompagner la tutelle dans ce processus de renforcer la base de la politique agricole sur la sécurité alimentaire et la nutrition.
Venu présider cet atelier organisé par son département, à travers la DAPSA (Direction de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques agricoles), le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Papa Abdoulaye Seck a indiqué que l’agriculture sénégalaise doit être l’affaire de tous. « Une agriculture de progrès doit être dans une dynamique d’obligation de résultat parce que nous sommes dans un monde de plus en plus compétitif qui nous expose à une sélection naturelle, quel que soit le compartiment de la vie socioéconomique considéré. La meilleure façon d’inscrire l’agriculture dans la durée, c’est d’opter pour une compétitivité et une durabilité. On ne peut pas, par décret, maintenir une agriculture qui n’est pas performante», a-t-il déclaré.
Le Ministre a, par ailleurs, insisté sur l’utilisation des connaissances et technologies disponibles. Dans ce sens, il a soutenu que « si notre pays a pu obtenir une croissance de son secteur agricole de façon continue, en dépit des perturbations climatiques, c’est parce qu’il y a eu une tentative réussie de gérer les changements climatiques à partir de programme d’adaptation et d’atténuation pour amortir les chocs climatiques et doper la croissance ». Il a, également, évoqué la nécessité d’établir des priorités suivant une démarche consensuelle qui suit l’évolution des environnements.
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