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Louise Cord, Directrice des opérations de la Banque mondiale au Sénégal sur la hausse du portefeuille de 700 à 1035 milliards: “Le plus important des allocations financières, c’est l’impact réel“
Publié le mercredi 14 novembre 2018  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Revue du portefeuille des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal
Dakar, le 13 novembre 2018 - La Revue du portefeuille des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal s`est tenue, ce mardi, à Dakar. La rencontre s`est déroulée sous la présidence du ministre de l`Économie, des Finances et du Plan.
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La Directrice des opérations de la Banque mondiale au Sénégal, Madame Louise J Cord, s’exprimant hier mardi 13 novembre, à l’ouverture des travaux de la revue annuelle conjointe du programme de coopération entre le Sénégal et la Banque mondiale, tenue à Dakar a indiqué ceci : «Le portefeuille de la Banque mondiale a connu une forte croissance passant de 1,4 milliard de dollars en 2017 soit environ 700 milliards de francs CFA (y compris 130 milliards de francs CFA au titre des projets régionaux) à 2,13 milliards de dollars en 2018 soir environ 1065 milliards de francs CFA, dont 206 milliards francs CFA pour des projets régionaux».

Toutefois, tient-elle à rendre valorisant: «Pour importantes que soient ces allocations financières, ce qui compte pour vous comme pour nous, c’est l’impact que ces Projets appuyés par la Banque peuvent avoir pour la réalisation des objectifs du Plan Sénégal Emergent (Pse) en visant spécifiquement à réduire la pauvreté et à réaliser une croissance inclusive et en aidant le pays à relever certains défis fondamentaux de développement».

Et de détailler la répartition du portefeuille: «La concentration sectorielle du portefeuille est assez équilibrée avec 19% des financements qui vont au secteur du développement humain (santé, éducation, protection sociale) ; 19% également qui vont au secteur des infrastructures et des transports ; 17% au secteur du développement rural (agriculture, élevage, pêche et changement climatique) ; 15% au secteur de l’énergie et de l’assistance technique du domaine gazier ; 5% pour des appuis budgétaires pour accompagner les réformes et 3% en appui au secteur privé».

Justifiant cette hausse du portefeuille, elle dira: «Si nous avons été capables de mobiliser ces ressources pour le Sénégal, c’est d’abord grâce à aux performances économiques du pays qui ont facilité notre plaidoyer auprès de notre Conseil d’administration pour plus de ressources mais également grâce au succès de la reconstitution des ressources IDA18 (grâce à nos donateurs».

Toutefois, oriente-telle: «Il est essentiel de maintenir la croissance pour atteindre les objectifs d’émergence. Cette croissance a été supérieure à 6% depuis 2014 et devrait l’être pour la cinquième année consécutive en 2018. Les études suggèrent que le pays a besoin d’une croissance soutenue - pas nécessairement des pics de croissance élevés - pour réduire la pauvreté».

Cette revue va conduire vers «un nouvel accord de partenariat entre la Banque mondiale et Sénégal pour 6 ans», fait remarquer la directrice des opérations.
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