Aïssatou Gladima lance la Semaine mondiale de l’Entreprenariat à Thiès

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Publié le mardi 13 novembre 2018 | Agence de Presse Sénégalaise

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le ministre des Mines et Géologie Aïssatou Sophie Gladima Siby

Les activités marquant la célébration de la Semaine mondiale de l’entreprenariat ont été officiellement lancées lundi à la Chambre de commerce de Thiès, par le ministre des Mines et Géologie Aïssatou Sophie Gladima Siby, une des marraines de l’édition 2018.

Des entrepreneurs, étudiants en formation, des chercheurs d’emploi et d’autres autorités étaient présents à la cérémonie officielle de lancement de la Semaine mondiale de l’entreprenariat, qui se poursuit jusqu’à dimanche.

Elle sera marquée par 88 activités prévues à Dakar, Thiès, Mbour, Ziguinchor et Saint-Louis, a noté Fatima Niang Niox, directrice exécutive de Jokkolabs, une structure qui s’occupe de plateforme numérique.

Il s’agira, entre autres, de formation, de foras, pour stimuler l’esprit d’entreprise, mais aussi faire prendre conscience aux décideurs des problématiques qui entourent l’entreprenariat, et surtout celle de la fiscalité lourde qui "égorge" les jeunes entreprises, les facteurs techniques de production élevés, a-t-elle dit.

D’où la nécessité pour le gouvernement d’aider les entreprises, qui contribuent à créer des emplois, à faire fleurir leur business.

Cette célébration se veut aussi un cadre pour favoriser l’interconnexion entre entrepreneurs, mais aussi vulgariser le Crowd Funding (financement participatif), pour lever un des principaux obstacles des jeunes entrepreneurs, à savoir l’accès au financement.

Lancée pour la première fois à Thiès, il s’agit d’un évènement mondial organisé simultanément dans 170 pays à travers le monde, a-t-elle noté.

Le choix de la cité du rail se justifie notamment par le fait que Thiès regorge d’entrepreneurs et offre des opportunités de travail, avec l’ouverture d’un nouvel aéroport et d’autres perspectives de développement, a-t-elle expliqué.

L’édition de cette année est axée sur le thème "Femmes actives, femmes entrepreneures", qui vise à "mettre en lumière les femmes actives qui se battent tous les jours", a expliqué Fatima Niang.

Elle a pour marraines Korka Diaw, présidente du REFAN (Richard-Toll), le professeur Aïssatou Gladima, ministre des Mines et Géologie et le docteur Marie Diallo, pharmacienne.

La femme africaine entrepreneure, du fait d’un "handicap culturel", a besoin d’être accompagnée, selon Fatima Niang.

Se disant honorée d’avoir été choisie parmi les marraines, la ministre Aïssatou Gladima Siby, qui présidait la rencontre au nom de sa collègue en charge de l’Entreprenariat féminin, a noté que les femmes ont toujours été entreprenantes, mais avaient manqué d’encadrement.

Une tendance qui s’est renversée depuis 2012, a-t-elle dit, avant de s’engager à apporter son soutien à ses congénères qui s’activent dans l’entreprenariat.

L’entreprenariat est "la première solution" pour les couches vulnérables dont les jeunes, a pour sa part relevé la marraine Marie Diallo.

Leur prodiguant des conseils, il note que pour entreprendre, il faut "avoir une bonne idée", une vision, avoir le sens de l’innovation, éviter le copiage. L’expérience et la formation comptent aussi pour l’entrepreneur, selon elle.

"Il faut être blindée, rien ne se ramasse dans la rue", a-t-elle ajouté, soulignant la nécessité d’être motivé, dynamique et intègre.

"L’entreprenariat est une grande porte ouverte, mais il ne faut pas y entrer n’importe comment", recommande-t-elle, soulignant l’importance de s’informer sur le domaine que l’on souhaite embrasser, afin de pouvoir y apporter son plus en guise d’innovation.

"Avec le numérique, les perspectives sont ouvertes", a-t-elle fait remarquer, non sans souligner concernant les pouvoirs publics, que "l’accompagnement institutionnel est absolument nécessaire".

ADI/BK

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