Les soutiens de Khalifa Sall essayent désormais de donner une résonnance internationale au sort de l’ex-maire de Dakar, condamné en appel à cinq ans de prison et à une amende de cinq millions francs CFA pour escroquerie sur des deniers publics. Ses avocats ont donné ce mercredi une conférence de presse à Paris pour sensibiliser l'opinion publique sur ce qu'ils estiment être « un procès purement politique », qui vise, selon eux « à briser la carrière politique » de leur client, à quelques mois de l'élection présidentielle, prévue le 24 février 2019.
Les avocats de Khalifa Sall en sont convaincus, on assiste à un « premier tour judiciaire », qui vise selon leurs mots, à « éliminer les candidats qui constituent un danger ». Plusieurs pourvois ont été constitués auprès de la Cour suprême et du Conseil constitutionnel. Mais les conseils de Khalifa Sall redoutent que l'agenda politique, avec notamment la publication prochaine des listes des candidats à la présidentielle, ne prenne le pas sur le dossier.... suite de l'article sur RFI