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Agriculture : Sonko ne veut plus que le Sénégal exporte son arachide brute
Publié le mardi 6 novembre 2018  |  Setal.net
L`inspecteur
© aDakar.com par DF
L`inspecteur des impôts Ousmane Sonko fait face à la presse
Dakar, le 24 août 2916 - L`inspecteur des impôts et domaines Ousmane Sonko, patron du parti "Pastef, les patriotes", a tenu une conférence de presse pour se prononcer sur son audition avortée par le Conseil de discipline de la fonction publique.
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La commercialisation de l’arachide brute du Sénégal est fortement décriée par le leader de Pastef (Patriotes du Sénégal pour l’éthique et le travail), Ousmane Sonko. En déplacement ce weekend à Ndoucoumane où il a effectué une tournée de 48 heures, Sonko a tenu un grand meeting à Kaffirne avant de s’attaquer au gouvernement notamment sur l’agriculture.
«Le gouvernement de Macky Sall a voulu nous faire croire que des cultures comme l’arachide ne sont pas adaptées. Bien au contraire, nous considérons qu’on ne peut pas avoir mieux. Seulement, il faut un accompagnement technique de la part de l’Etat pour que les gens, plus particulièrement les agriculteurs, soient formés aux techniques des cultures. Mais aussi qu’ils soient suffisamment outillés en matière de semences certifiées qu’ils reçoivent à temps», recommande le candidat déclaré à la présidentielle.
Dans ses propos repris par le quotidien Lobservateur, il charge le gouvernement notamment sur l’appel fait aux chinois et aux turcs. «Je suis peiné quand je vois le président Macky Sall supplier les chinois ou les Turcs de venir acheter notre arachide. Le Sénégal n’aurait pas dû exporter l’arachide brute. Macky Sall et son gouvernement auraient dû nous doter de capacités qu’il faut, parce que l’huile d’arachide, contrairement à ce qu’ils veulent nous faire croire, est l’une des huiles les plus demandées dans le monde. Car, tout simplement étant l’une des rares à être homologuée à côté de l’huile de tournesol pour les longues cuissons et autres fritures».
Ainsi donc, «Au lieu de privatiser nos terres en les donnant à des multinationales étrangères, on aurait pu avoir, avec de petites et moyennes exploitations bien équipées et diversifiées, une bonne politique pour faciliter l’accès à l’eau», renchérit Ousmane Sonko, convaincu que «nous devons aller vers l’agriculture irriguée qui, il faut le rappeler, n’est seulement qu’à 2% au Sénégal, alors que les normes au niveau mondial sont à 20%».
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