L’ONG Greenpeace a appelé mardi le gouvernement sénégalais à renforcer la sécurité des pêcheurs artisanaux après la disparition en mer de « milliers » d’entre eux ces dernières années.
« Au moins 226 pertes en vies humaines et disparus en mer ont été enregistrés » officiellement ces deux dernières années, a indiqué Ibrahima Cissé, responsable de la campagne océans de Greenpeace Afrique, lors d’une conférence de presse à Dakar.
Mais le nombre de disparus « va bien au-delà. En réalité, des milliers (de pêcheurs) sont perdus en mer », a déclaré M. Cissé. « La pêche est un secteur informel. Les pêcheurs qui partent en mer ne le déclarent pas » aux autorités d’où, selon lui, les difficultés dans les statistiques.
Les pêcheurs sénégalais « doivent aller très loin en mer en risquant leur vie pour attraper le poisson qui est devenu hors de portée », a t-il poursuivi.
Les accidents en mer surviennent à la suite de collisions avec les bateaux industriels, des problèmes météorologiques et des pannes de pirogues, selon des pêcheurs présents à cette conférence de presse.
Ils ont mis en cause notamment les « politiques de pêches inadaptées, la surpêche industrielle et les mauvaises pratiques de pêche » pour expliquer la rareté du poisson ces dernières années.
Dans un film de dix minutes, intitulé « La Voix des disparus », projeté pendant la conférence, des pêcheurs évoquent leurs proches disparus, dont les corps restent souvent introuvables.
« Le gouvernement doit nous aider à installer des appareils qui permettent de localiser les pirogues en difficulté », a estimé Abdourahmane Faye, un représentant des pêcheurs de Rufisque, près de Dakar.
« Il est temps que des mesures soient prises pour arrêter cette hémorragie », a abondé M. Cissé.
« En plus de l’octroi du gilet de sauvetage aux pêcheurs, le gouvernement du Sénégal doit travailler à répertorier tous les pêcheurs artisans actifs et mettre en place des outils efficaces qui peuvent permettre de détecter les pirogues artisanales où qu’elles se trouvent en mer et leur venir en aide », a ajouté le responsable de Greenpeace.
Les pêcheurs sénégalais sont confrontés à une raréfaction de la ressource halieutique dans leur pays due notamment à une surexploitation.
Ils dépendent en partie des eaux poissonneuses des pays voisins dont la Mauritanie, selon des professionnels de la pêche.
L’ONG Greenpeace a appelé mardi le gouvernement sénégalais à renforcer la sécurité des pêcheurs artisanaux après la disparition en mer de « milliers » d’entre eux ces dernières années.
« Au moins 226 pertes en vies humaines et disparus en mer ont été enregistrés » officiellement ces deux dernières années, a indiqué Ibrahima Cissé, responsable de la campagne océans de Greenpeace Afrique, lors d’une conférence de presse à Dakar.
Mais le nombre de disparus « va bien au-delà. En réalité, des milliers (de pêcheurs) sont perdus en mer », a déclaré M. Cissé. « La pêche est un secteur informel. Les pêcheurs qui partent en mer ne le déclarent pas » aux autorités d’où, selon lui, les difficultés dans les statistiques.
Les pêcheurs sénégalais « doivent aller très loin en mer en risquant leur vie pour attraper le poisson qui est devenu hors de portée », a t-il poursuivi.
Les accidents en mer surviennent à la suite de collisions avec les bateaux industriels, des problèmes météorologiques et des pannes de pirogues, selon des pêcheurs présents à cette conférence de presse.
Ils ont mis en cause notamment les « politiques de pêches inadaptées, la surpêche industrielle et les mauvaises pratiques de pêche » pour expliquer la rareté du poisson ces dernières années.
Dans un film de dix minutes, intitulé « La Voix des disparus », projeté pendant la conférence, des pêcheurs évoquent leurs proches disparus, dont les corps restent souvent introuvables.
« Le gouvernement doit nous aider à installer des appareils qui permettent de localiser les pirogues en difficulté », a estimé Abdourahmane Faye, un représentant des pêcheurs de Rufisque, près de Dakar.
« Il est temps que des mesures soient prises pour arrêter cette hémorragie », a abondé M. Cissé.
« En plus de l’octroi du gilet de sauvetage aux pêcheurs, le gouvernement du Sénégal doit travailler à répertorier tous les pêcheurs artisans actifs et mettre en place des outils efficaces qui peuvent permettre de détecter les pirogues artisanales où qu’elles se trouvent en mer et leur venir en aide », a ajouté le responsable de Greenpeace.
Les pêcheurs sénégalais sont confrontés à une raréfaction de la ressource halieutique dans leur pays due notamment à une surexploitation.
Ils dépendent en partie des eaux poissonneuses des pays voisins dont la Mauritanie, selon des professionnels de la pêche.