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“Il est possible de juger Yaya Jammeh au Ghana pour massacre de migrants“ (Activistes)
Publié le jeudi 25 octobre 2018  |  Agence de Presse Africaine
Conférence
© aDakar.com par SB
Conférence de presse des victimes du régime de Yaya Jammeh
Mercredi 24 octobre 2018. Dakar. Des victimes de l`ancien président de la Gambie et des activistes ont fait face à la presse, ce mercredi, pour lancer une campagne qui a pour objectif d`amener Yaya Jammeh à répondre de ses actes devant la justice.
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Dakar (Sénégal) Par Edouard Touré - Le Ghana a la possibilité et la légitimité de juger l’ex président gambien, Yaya Jammeh, pour le massacre en juillet 2005 de 56 migrants ouest africains, dont 44 Ghanéens, ont affirmé, mercredi soir à Dakar, des organisations de défense des droits humains, en présence de Martin Kyere, l’unique survivant connu du massacre.

« A l’instar du procès de Hissène Habré qui s’est déroulé au Sénégal, la poursuite de Jammeh au Ghana pour le massacre de 56 migrants est bien possible. Un tel procès participerait à la lutte contre l’impunité en mains africaines », ont indiqué ces organisations, représentées par Reed Brody de Human Rights Watch (HRW), Marion Volkmann-Brandau, Coordinatrice de la campagne #Jammeh2Justice, et Benedict de Moerloose de TRIAL International.

Au cours d’une conférence de presse marquant également le lancement au Sénégal de la campagne #Jammeh2Justice, ces derniers ont rappelé que le gouvernement ghanéen a chargé ses ministres des Affaires étrangères et de la Justice d’étudier leur requête en vue d’une procédure d’extradition de Jammeh au Ghana et ses conséquences légales et diplomatiques.

En juillet 2005, ces 56 migrants parmi lesquels il y avait également deux Sénégalais, avaient quitté le Sénégal à bord d’un canot motorisé dans l’espoir d’atteindre l’Europe, avant que leur embarcation ne s’échoue en Gambie où ils ont été arrêtés la marine gambienne le 22 juillet 2005 (date anniversaire de la prise de pouvoir de Yahya Jammeh en Gambie en 1994). Ils étaient accusés de mercenaires impliqués dans une tentative de coup d’État, avant d’être fusillés dans une forêt non loin de Kanilai (village de Jammeh).

Un rapport publié en mai 2018 par Human Rights Watch et TRIAL International a révélé que les migrants ont été tués par les «Junglers», l’escadron de la mort de l’ex-président Jammeh.

Le Ghanéen Martin Kyere, l’unique survivant connu du massacre de 2005, ainsi que les victimes gambiennes, ont appelé le gouvernement du Ghana à ouvrir une enquête sur la base de ces nouveaux éléments.

« Juger Jammeh est bien possible et je vais m’y atteler sans relâche, ne serait-ce que pour la mémoire de mes compagnons de fortune », a dit Martin Kyere.


TE/ard
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