Cheikh Dieng, directeur de cabinet au ministère de l’Environnement et du Développement durable, a invité mardi, les scientifiques et négociateurs sénégalais à la prochaine COP 24 à faire preuve de vigilance relativement à la question des coûts de transition écologique.
‘’J’exhorte la délégation sénégalaise qui mènera les négociations sur le climat à la COP 24 à rester vigilants quant aux coûts de transition qui sont souvent hors de portée pour les pays comme le nôtre’’, a-t-il indiqué en marge du lancement d’un projet d’adaptation aux changements climatiques en faveur de Dionewar, une des îles du Saloum.
‘’Les coûts nécessaires à la transition écologiques sont hors de portée pour nos pays. Aussi, la question du financement reste un enjeu de taille pour les pays en développement, pendant les prochaines négociations sur le climat’’, a dit Dieng.
Il a ajouté : ‘’Les besoins en ressources demeurent énormes. Il est donc plus que jamais important d’avoir des approches permettant d’assurer une synergiques dans les interventions’’.
‘’L’évidence scientifique du réchauffement climatique, n’est plus à démontrer. Ce n’est pas une idéologie, mais une réalité’’, a fait valoir l’officiel du ministère de l’Environnement qui a cité l’exemple de ‘’la rupture de la pointe de Sangomar’’, sur les côtes sénégalaise.
‘’L’ouverture de cette brèche a profondément affecté la vie et les moyens de subsistance avec la disparition progressive de la mangrove par le fait de l’augmentation de la salinité et l’accélération de l’érosion côtière’’, a-t-il soutenu.