L’Afrique doit parvenir à des élections ‘’libres, justes, transparentes’’ afin de permettre aux citoyens de participer pleinement à la vie démocratique, a soutenu lundi à Dakar, Hadja Aïcha Bah Diallo, présidente de la Fondation ‘’Trust Africa’’.
’’Notre souhait, c’est de parvenir à des élections libres, justes, transparentes permettant aux citoyens de pouvoir participer’’ à la vie démocratique, a-t-elle indiqué lors d’une table ronde portant sur les élections récentes et futures en Afrique.
Les débats se sont appesantis sur les exemples du Zimbabwe, du Mali, du Cameroun et de la République démocratique du Congo.
La rencontre s’est tenue à la veille de la réunion annuelle du Conseil d’administration de Trust Africa et s’inscrit dans une stratégie visant à promouvoir la participation des citoyens et la gouvernance démocratique en Afrique.
’’Il nous faut des élections exemptées de violence et dont les résultats sont acceptés par toutes les parties’’, a poursuivi Mme Diallo.
En Afrique les élections sont ’’difficiles à organiser’’ parce que cela demande beaucoup d’argent, a-t-elle relevé, notant que dans le milieu rural ’’à forte concentration d’analphabètes, il se pose un problème de choix pour les électeurs’’.
’’Les élections en Afrique avant, pendant et après, constituent un grand défi. Et nous, nous ne voulons pas de violence lors d’une élection’’, a ajouté Mme Diallo.
La Fondation ‘’Trust Africa’’, dont le siège est à Dakar, a pour mission, entre autres, de ’’restaurer la confiance’’ chez les Africains, de ’’promouvoir la bonne gouvernance’’, ’’l’intégration régionale et la paix sociale sur le continent’’.
Plusieurs personnalités dont les anciens ministres sénégalais Abdoulaye Bathily, Penda Mbow et de nombreux experts ont pris part à la rencontre.