Les quotidiens reçus vendredi à l’APS s’intéressent au rapport de l’ONG Human rigths watch (HRW) sur le harcèlement sexuel dans les écoles secondaires, l’appel d’offres international pour la gestion du marché de l’eau, entre autres sujets.
Parlant du rapport sur l’exploitation sexuelle des élèves du secondaire, Vox Populi affiche à sa Une : "Human rigths watch vilipende les prédateurs sexuels".
"L’ONG épingle des enseignants pour abus sexuels et harcèlements. Elle révèle qu’au Sénégal, +80% des filles âgées de 15 à 19 ans ont déjà donné naissance+ et prône la fin de la +culture du silence+ et des +sanctions contre les enseignants coupables d’abus+".
"Un poison à l’école", estime Enquête concernant ce phénomène du harcèlement sexuel. "Enseignants, commerçants, chauffeurs de taxis, Jakartaman ….au banc des accusés", écrit Enquête qui se fait écho des "témoignages renversants" de victimes. Selon L’ONG, rapporte la publication, "le terreau fertile de cette prédation est la pauvreté, la quête de réussite et la loi de l’omerta".
Toutefois, note Enquête, le ministère de l’Education "réfute les conclusions du rapport" tendant à "faire croire que l’exploitation sexuelle, le harcèlement et les abus constituent une pratique et, plus grave, rarement sanctionnée".
Pour le ministère, "l’étude de HRW a pour finalité d’amener le Sénégal à introduire l’éducation sexuelle dans les curricula" et rappelle qu’il "appartient au Sénégal de définir, souverainement, le contenu des enseignements dispensés conformément à ses orientations en matière d’éducation et de formation". Il fait aussi état de l’existence de bureaux genre dans les inspections d’académie qui mènent des actions de sensibilisation sur les différentes formes de violence envers les filles.
"Les enseignants, des prédateurs sexuels ?", s’interroge L’As à sa Une et ajoute que le ministère de l’Education a rejeté le rapport de HRW.
Le Quotidien parle des "mauvaises notes de HRW". Dans son billet sucré salé, intitulé "NST", le journal écrit : "On connaissait dans le domaine médical les MST ou IST. Depuis quelques années, évoque les NST (Notes sexuellement transmissibles) pour caricaturer les relations entre enseignants et élèves, qui jouissent de certaines faveurs en entretenant des relations amoureuses avec leurs éducateurs".
Selon Le Quotidien, "L’ONG HRW a juste le mérite de remettre le doigt sur un phénomène qui se banalise dans nos écoles. Mais, elle a servi un rapport biaisé à cause de son échantillon insignifiant (160 filles) pour mesurer les abus sexuels dans nos écoles. Et ça ne colle pas forcément avec la réalité".
Source A signale que le ministre de l’Intérieur a adressé une fin de non-recevoir au leader de Pastef, Ousmane Sonko qui réclamait une protection de l’Etat. Selon Aly Ngouille Ndiaye, "une telle demande ne saurait être satisfaite à l’état actuel du processus électoral au risque de créer une rupture de l’égalité des citoyens devant la loi".
Libération aborde l’appel d’offres international pour la gestion du marché de l’eau. "La SDE (Sénégalaise des eaux) noyée dans son offre technique", selon le journal. "Le comité composé de membres de la Primature, du ministère des Finances, de l’Hydraulique, de la SONES, d’experts….a proposé Suez comme adjudicataire provisoire suite à l’appel d’offres international pour la sélection d’un opérateur privé chargé de la gestion par affermage du service public d’eau potable en milieu urbain et rural", ajoute Libération.
Sud Quotidien donne "les raisons" de la "lenteur" notée dans le processus de désignation du concessionnaire de l’eau au Sénégal.
"Qui de Véolia, Suez ou de la SDE va remporter le contrat de concession pour la commercialisation de l’eau au Sénégal ? Difficile de répondre à cette question. La SDE qui a régné sans partage sur la commercialisation du service public de l’eau depuis 1996, dont l’offre est reconnue la moins-disante, risque cependant d’être doublée par SUEZ", écrit Sud.
Selon le journal, "une affaire de gros sous mais aussi de changement d’actionnaires serait le principal enjeu qui retarderait la publication du nom de l’attributaire".
Le Soleil revient sur le lancement à Saly (Mbour) du Projet de développement du tourisme et des entreprises (PDTE) et affiche à sa Une : "Le président donne un second souffle au balnéaire". Le PDTE est doté d’un financement de plus de 40 milliards de francs CFA.