Les affaires Karim Wade et Hissène sont toujours au menu de l’actualité dans les quotidiens qui traitent aussi des élections locales et de la première visite officielle du président malien Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK au Sénégal.
L’As estime que c ’est le brans-le-bas de combat à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), avec ce tire : ‘’Le +dossier Karim Wade+ définitivement bouclé’’.
En effet, explique le journal, après le passage de l’ex-ministre d’Etat devant la Commission d’instruction de la CREI pour une confrontation avec ses anciens collaborateurs, ‘’le parquet spécial et les avocats ont jusqu’au 16 avril pour faire leurs observations’’, écrit L’As qui souligne que l’on ‘’est en route vers un procès retentissant’’.
Mercredi, en lieu et place d’une confrontation, il a préféré servir aux juges une déclaration dans laquelle il écrit : ‘’Je vous (les juges) invite pendant qu’il est encore temps, à prendre vos responsabilités par rapport à l’histoire de notre pays, à rester au service de la République et non au service des hommes qui la dirigent temporairement’’.
Karim Wade continue également de dénoncer ‘‘une violation manifeste et répétée du code de procédure pénale’’ et ajoute qu’il ne peut ‘’collaborer à la violation de (ses) droits et des droits de l’homme consacrés par la loi, les traités/conventions internationales ratifiés par le Sénégal, et d’une décision de justice internationale, notamment la Cour de justice de la CEDEAO’’.
Le Quotidien indique également que la défense a trois jours pour consulter le dossier d’accusation et affiche à sa Une : ‘’Compte à rebours pour Karim’’.
Le journal écrit : ‘’Trois jours. C’est le temps que la commission d’instruction de la CREI donne aux avocats de Karim Wade pour consulter le dossier de leur client avant la clôture de l’instruction. Et d’ici le 17 avril, l’ancien ministre d’Etat connaîtra son sort : un non-lieu ou un renvoi devant la Cour’’.
L’Observateur revient sur les ‘’minutes de la confrontation’’ à la CREI à travers ce titre : ‘’Karim au cœur des déballages’’. Selon le journal : ‘’Les confrontations (…) ont été riches en révélations. Bref, les uns ont préféré faire des déballages pour échapper à la prison, les autres ont campé sur leur position (…).
Dans les affaires de justice toujours, Le Populaire note ‘’une vive tension entre (le procureur) Mbacké Fall et les avocats de Hissène Habré’’. Le procureur général des Chambres africaines extraordinaires a menacé récemment Me El Hadj Diouf de plainte, s’il n’arrêtait pas d’outrager les magistrats.
‘’Il faut mettre fin à ces dérapages de l’avocat. Il peut défendre son client, mais il n’a pas le droit d’outrager les magistrats et les forces de l’ordre. S’il continue, il ne pourra plus défendre son client, parce que nous porterons plainte (…) pour demander la levée de l’immunité parlementaire de cet avocat-député pour qu’on le fasse traduire en justice’’, avait-il déclaré.
Mbacké Fall '' viole la loi à chacune de ses interventions, d’ailleurs on a déposé une plainte à son encontre’’ , a répondu, jeudi, Me El Hadji Diouf, lors d’une conférence de presse.
En politique, selon Sud Quotidien, les jeunes du M23 ‘’appellent à un vote-sanction contre Macky Sall’’ lors des élections locales du 29 juin 2014.
‘’Nous réitérons notre appel du 25 mars 2014 au peuple sénégalais de ne jamais accorder leurs suffrages à quiconque pour préserver les chances d’une démocratie équilibrée au Sénégal. Pour toutes ces raisons, nous en appelons à un vote-sanction pour envoyer un message fort au président de la République’’, écrivent les jeunes du M23, dans un communiqué que rapporte Sud.
A la veille de la visite du président malien à Dakar, Walfdjri signale des ‘’divergences sur le tapis rouge’’. ‘’C’est maintenant officiel ! Après avoir été longtemps zappé par le président malien, le Sénégal va accueillir le chef de l’Etat malien Ibrahima Boubacar Keïta. C’est ce dimanche qu’il va fouler pour la première fois le sol sénégalais dans le cadre d’une visite officielle’’, écrit Walf.
‘’IBK et son homologue sénégalais sont, semble t-il, revenus à de meilleurs sentiments’’, selon le journal qui fait état des ‘’questions qui fâchent’’ entre Dakar et Bamako dont la présence au Sénégal du président déchu Amadou Toumani Touré, sous la menace d’un procès ‘’pour haute trahison’’.