Le taux d’enregistrement des naissances à l’état civil est passé de 80 à 83% entre 2016 et 2017, soit un bon de trois points en un an, a-t-on appris d’un responsable de l’UNICEF, le Fonds des Nations unies pour l’enfance.
’’Dans ce domaine, Fatick dépasse certaines régions’’ du Sénégal, a déclaré à des journalistes Massamba Diouf, spécialiste en protection de l’enfance à l’UNICEF, mercredi, au terme d’un comité régional de développement (CRD) organisé dans le cadre de la campagne de communication sur l’importance des enregistrements à l’état civil.
’’Au niveau national, on est également dans une phase progressive’’, avec "un taux d’enregistrement des naissances à l’état civil de 70%’’ en 2016, lequel a été porté à 77% en 2017, "soit un bond de sept points en un an’’, a ajouté M. Diouf.
Il a jugé ces résultats encourageants, "même si il y a des disparités selon les régions’’, le taux national demeurant "assez satisfaisant" dans tous les cas.
Selon Massamba Diouf, dans le cadre de la campagne de communication sur l’importance des faits d’état civil, l’UNICEF accompagne le Centre national d’état civil pour relever le taux d’enregistrement des naissances au Sénégal.
Il signale que cette campagne a été lancée suite à des études dont les résultats soulignent que "beaucoup de parents ignorent l’importance des pièces d’état civil ou la déclaration des naissances de manière générale".
Un autre constat auquel ces études sont parvenus tient au fait que dans le cas les parents sont conscients de l’importance des déclarations à l’état civil, ils "ignorent souvent les procédures à suivre pour déclarer les naissances’’.
Partant de ces résultats, il fallait selon lui mettre l’accent sur la sensibilisation et la communication, d’où l’initiation de cette campagne de communication avec des supports.
Il explique que ces supports portent sur l’importance de la déclaration des faits d’état civil notamment les naissances mais aussi les procédures d’enregistrement des faits d’états civil.
"Ces aspects doivent être connus des populations mais aussi des acteurs de l’état civil", a-t-il estimé, rappelant que le but est de porter ce taux "à 90% ou à 100% dans les années à venir".
Le CRD a été présidé par l’adjoint au gouverneur de Fatick, Sahite Fall, en présence du directeur adjoint du Centre national d’état civil, Birahim Ndiaye.