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Loi de finances : 4 000 Milliards Pour Une Année Électorale
Publié le samedi 6 octobre 2018  |  walfnet
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© aDakar.com par Edem GADEGBEKU & Jacques TCHAKOU
Tenue de la 20è Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d`État et de Gouvernement de l’UEMOA à Lomé
Lomé, le 30 juillet 2018. Address Hôtel 02 Février. Tenue de la 20è Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d`État et de Gouvernement de l’UEMOA, sous la présidence d`Alassane OUTTARA, Président en exercice de ladite conférence. Ces dirigeants ouest-africains ont fait le tour d`horizon des questions politiques régionales de l`heure. Ils ont aussi échangé autour de l`accélération du processus d`intégration régionale et le respect des critères de convergence économique. Photo: Le Président Macky Sall du Sénégal
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Après le social, la croissance. La loi de finances 2019 affiche une nette progression des recettes attendues par l’Etat.

Sans doute dopé par la croissance et les odeurs de pétrole et de gaz, le gouvernement projette un budget 2019 de «plus de 4 mille milliards de francs Cfa». Cette barre qui doit donner des cheveux blancs au directeur des différentes régies financières doit être saluée à sa juste valeur. Mais, l’atteinte d’une telle performance dans un contexte de tension de trésorerie, de dépenses insoutenables dans le secteur de l’Education, avec les augmentations tous azimuts cédées aux acteurs sociaux, suscite des interrogations. Mais surtout des peurs pour le secteur productif. Cela, à cause des hausses d’impôts qu’une telle ambition gouvernementale peut annoncer. Surtout que les secteurs des mines et des boissons ont vu l’apparition de nouvelles taxes en cours d’exercice budgétaire cette année.

En Conseil des ministres, hier, le gouvernement qui a fondé son Budget 2019 sur l’hypothèse d’une croissance de 7 %, dit vouloir poursuivre la dynamique de croissance robuste du pays. Et selon le communiqué du conseil, le chef de l’Etat a rappelé à son équipe que «l’émergence demeure une conquête au prix de choix bien pensés, de projets et programmes bien préparés, de ressources optimisées et de réformes bien menées». Ce qui, à son avis, suppose les impératifs de la transformation structurelle de l’économie, de l’inclusion sociale, du renforcement du capital humain, de la paix, de la bonne gouvernance, de la démocratie et de la sécurité. «Ainsi, poursuivant sa communication autour des orientations majeures de la loi de finances 2019, le président de la République indique que, comme pour les exercices précédents depuis 2014, le projet de budget 2019 s’inscrit, dans la stratégie globale du Plan Sénégal Emergent (Pse), articulée autour de la consolidation des performances économiques se traduisant par l’amélioration du niveau de vie des populations», lit-on dans le document. Qui signale que le projet de Loi de finances initiale 2019 intègre les engagements pris par le gouvernement du Sénégal et la poursuite des programmes phares du Plan Sénégal émergent (Pse), notamment le Pudc, le Programme des bourses de sécurité familiale, le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma), Promovilles, la déserte ferroviaire Dakar – Aibd, le projet de construction du stade olympique de 50 mille places, le Programme spécial d’amélioration de l’alimentation en eau potable de Dakar (Psdak), le fonds d’entreprenariat rapide pour les femmes et les jeunes ainsi que tous les projets et programmes d’équipement des forces de défense et de sécurité.

Par ailleurs, ajoute le texte, le chef de l’Etat indique que le Projet loi de finances initiale 2019 reste principalement marqué par le renforcement de la transparence budgétaire et du contrôle parlementaire avec le rapatriement dans le budget de l’Etat de toutes les taxes parafiscales, une orientation des ressources budgétaires vers les dépenses sociales, une stratégie de maîtrise de l’endettement, d’assainissement des finances publiques et de consolidation du taux de croissance, ressorti à plus de 6,5 % consécutivement sur les 3 dernières années. «L’année 2018, caractérisée par les travaux d’élaboration du Plan d’actions prioritaires (PAP 2019 – 2023) de la phase II du Pse, des résultats probants et significatifs ont été enregistrés au cours de la première phase du Pse, suite à la mise en œuvre des projets et réformes», note le document.
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