PolitiqueRévélation de Moussa Tine sur la gueguerre entre Khalifa Sall et l’État: “Les ressources de fonctionnement de la Ville de wDakar toujours bloquées par l’État“
Selon Moussa Tine, Secrétaire général de l’Alliance démocratique «Penco», l’Etat du Sénégal continue de manœuvrer pour empêcher la mairie de Dakar de dérouler ses programmes. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm hier, dimanche 30 septembre, il a fait part de la rétention par l’Etat des recettes devant faire fonctionner la ville de Dakar. Par ailleurs, Moussa Tine a confirmé au sujet de la candidature de Khalifa Sall à la prochaine présidentielle que rien ne pourra l’empêcher.
Élue successeur de Khalifa Sall à la tête de la ville de Dakar, la tâche risque de se révéler très difficile pour Soham Wardini dans les tout prochains jours surtout dans le cadre du financement des programmes et de l’exécution des marchés de la mairie. En effet, invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 30 septembre, Moussa Tine, Secrétaire général de l’Alliance démocratique «Penco» a révélé que, nonobstant l’emprisonnement de Khalifa Sall et sa révocation, l’Etat continuerait de manœuvrer pour empêcher la mairie de Dakar de dérouler ses programmes.
Poursuivant son propos, l’allié de l’ancien maire de Dakar dans Taxawu Dakar a dénoncé la rétention par les services de l’Etat des ressources financières attribuées à la ville de Dakar par la Loi. «Je ne suis pas sûr que l’État ait renoncé à sa volonté de caporaliser Dakar. La preuve, vous avez des blocages sur tous les marchés de la ville de Dakar.
Deuxièmement, les recettes qui sont attendues et qui doivent faire fonctionner la ville de Dakar, jusqu’à présent, ne sont pas mises à disposition», révèle Moussa Tine au micro de notre confrère Baye Oumar Guèye. Avant de dénoncer : «C’est comme si, les gens ne veulent pas qu’il y ait un bilan de la Ville de Dakar. J’ai l’impression qu’on continue à punir les Dakarois d’avoir fait confiance à quelqu’un qui n’est pas du pouvoir».
Par ailleurs, se prononçant sur la candidature de Khalifa Sall, il emboitera le pas à l’avocat Me Abdoulaye Babou qui, rappelant les délais du traitement des dossiers par la Cour suprême, avait déclaré sur les colonnes de Sud quotidien que rien ne pourra empêcher la candidature de Khalifa Sall en déclarant lui aussi qu’ «Il n’y a aucune aucun moyen juridique qui empêcherait Khalifa Sall d’être candidat à la présidentielle de 2019. Aucun juge, ni magistrat, ne peut le faire».