L’Etat sénégalais se fâche et hausse le ton quant aux promesses faites et non respectées au moment de la création de "Dakar terminal", le fisc s’en mêle et rappelle le Groupe Bolloré à l’ordre.
Le Port de Dakar est l’un des plus importants de la sous-région. Une plate-forme d’échange pour de nombreux pays. C’est après un appel d’offre splutôt controversé que le Port Autonome de Dakar (PAD) a attribué au groupe Bolloré l’exploitation du terminal roulier du port de Dakar ; Dakar Terminal ; le 28 novembre 2013. Un contrat de 25 ans. Et Christophe Pujalte, Directeur Régional de Bolloré Africa Logistics, interviewé en 2015 par la presse locale, de déclarer « le Groupe Bolloré se conformera en tous les points aux obligations reprises dans les termes contractuels de la concession ».
Seulement voilà selon une information de la presse internationale, le Groupe a reçu une notification d’un redressement fiscal pour le non-respect des clauses du contrat qui le lie à l’Etat du Sénégal. Un contrat qui stipulait un engagement du groupe à ouvrir aux investisseurs privés sénégalais le capital de la société de gestion.
Une herméticité qui occasionnera une amende de 2,3 millions d’euros, environ 1,5 milliard de francs CFA du fisc sénégalais ; amende que selon la presse sénégalaise, il s’est empressé de régler.
Un incident dont se passerait bien Vincent Bolloré, patron du groupe alors même que ses démêlés avec la justice de son pays, justement à propos des concessions obtenues dans des ports africains, s’enlisent.