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Processus électoral : le Recteur Kader BOYE et Alioune TINE font le procès de Macky
Publié le vendredi 28 septembre 2018  |  Walf Fadjri L’Aurore
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© Autre presse par DR
Processus électoral : le Recteur Kader BOYE et Alioune TINE font le procès de Macky
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Le Sénégal s’achemine vers des lendemains incertains. C’est le constat fait ce vendredi par les nombreux intellectuels réunis autour du Panel sur le thème : « Pour un processus électoral démocratique, transparent, honnête et apaisé au Sénégal ».

Avec le Pr Kader BOYE, le Pr Babacar GUEYE et Alioune TINE, entre autres participants, les débats ont essentiellement tourné sur le manque de consensus des acteurs politiques autour du Processus électoral. Et ce, à quelques cinq mois de la prochaine présidentielle.

Pour le Pr Kader BOYE, ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, cette situation ne devrait jamais exister puisque, selon lui, en amont, un consensus a toujours été trouvé. Faisant l’historique du « Code électoral consensuel » de 1992, il fait remarquer que « tous les partis ont envoyé leur mémorandum pour dire ce qu’ils attendaient du code électoral ».

Une situation qui contraste à bien des égards avec ce qui se passe présentement. « Ce serait nous mentir à nous-mêmes de ne pas reconnaître qu’il y a des problèmes et que tout ne va pas bien dans le processus électoral. Il y a de quoi être inquiet », déclare le Professeur BOYE. Qui ajoute, « quand j’ai vu le texte de loi sur le parrainage, je me suis demandé si un juriste avait lu ce texte tellement il y avait des erreurs et des incohérences ».

Relevant l’importance du consensus, il fait remarquer que, « avec le Code consensuel 1992, pour la 1ère fois les Sénégalais avaient le sentiment qu’ils allaient voter et que leur vote allait servir à quelque chose ».

Embouchant la même trompette que l’universitaire, Alioune TINE indique ne guère être rassuré par ce qui se passe. Accusant presque le leader de l’Alliance pour la république (APR) d’être en mode forcing, le directeur du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’Amnesty international, revient sur les cas Khalifa SALL et Karim WADE. Et, c’est pour observer que « pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, des poids lourds de l’opposition risquent d’être exclus de la Présidentielle. Difficile de croire qu’il n’y aura aucun coût politique ».
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