Honorable député à l’Assemblée nationale, leader de l’Union pour le développement du Sénégal authentique et vice-présidente des femmes de Benno Bokk Yaakar, Adji Mergane Kanouté a été, ce samedi, l’invité du Grand Oral. Elle a abordé plusieurs sujets d’actualité, notamment la présentation du livre « Solutions » par Ousmane Sonko.
Parrainage
Le parrainage concerne tout le monde, donc aussi bien tous les acteurs politiques que le Chef de l’Etat qui est également candidat à sa propre succession. C’est tout à fait normal que toutes les parties prenantes qui sont dans sa coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) soient sur le terrain pour la collecte de signatures. Cela montre toute l’importance que le Président Sall et les leaders de la coalition BBY accordent au concept de parrainage. Ce n’est plus, comme l’ont toujours soutenu certains, une façon de barrer la route à des candidats. Mais c’est une considération qu’on accorde à ce parrainage dans la mesure où le Président aurait pu, peut-être, rester dans son coin, ne pas investir le terrain lui et ses camarades de coalition. Mais, cela donne tout son sens au concept de parrainage. C’est vrai que c’est 65.000 signatures qui nous ont été demandées, mais au-delà de ces 65.000 signatures, nous avons un objectif de 3 millions de signatures. Nous, membres de BBY, c’est l’objectif que nous voulons, que nous nous sommes assigné. En ce sens que cela nous permettra de montrer à notre candidat qu’il n’a pas raison de s’inquiéter. C’est une façon de rassurer le Président Macky Sall. Les 65.000 signatures, nous les avons depuis longtemps, mais c’est important pour nous d’avoir le maximum de signatures.
Les affaires Karim et Sonko
On n’a pas besoin de citer le nom de Karim Wade pour collecter des signatures. C’est plutôt eux qui ont besoin de porter l’habit du Président Sall pour pouvoir recueillir des signatures. La seule évocation du nom de notre candidat Macky Sall, combinée avec son bilan élogieux, suffit pour recueillir le maximum de signatures. Le Président bénéficie d’un capital sympathie ici au Sénégal, particulièrement dans le monde rural où vraiment aussi bien les sages et les femmes le crédibilisent par rapport à sa discipline, son comportement. C’est la raison pour laquelle nous allons recueillir plusieurs signatures. Pour dire simplement que nous n’avons pas besoin d’utiliser le nom de Karim Wade, d’autant plus qu’il n’a pas ce nom qui accroche en termes d’éthique pour pouvoir nous amener, nous de BBY, à avoir la sympathie des populations. Pour le cas de mon frère et ami, Ousmane Sonko, je le prenais vraiment pour quelqu’un de responsable. Parce qu’à l’Assemblée nationale, il a eu parfois des positions responsables. Et aujourd’hui, que les membres de son parti font dans l’imagination ou nous servent des allégations non fondées, cela est à déplorer. Je pense que ce ne sont pas les gendarmes qui sont aux trousses de Sonko, mais ses propres militants. Cela les défavorise dans la mesure où les Sénégalais ne sont plus dupes. Ce qui est regrettable dans cette histoire, c’est d’utiliser l’image de la mère de Sonko qui est tout un symbole. Je dois dire que cette histoire est montée de toute pièce.
Sonko, un adversaire de taille ?
Il faut dire que tout adversaire est sérieux. Il faut toujours respecter les adversaires, même si nous savons que le Président Sall a réalisé, durant son premier mandat, un bilan qui domine tous les adversaires politiques qui souhaitent le remplacer. C’est la raison pour laquelle je dis que nous partons à chance inégale. Ils n’ont pas de propositions concrètes et les propositions de mon ami Sonko, beaucoup de ses solutions ont été préconisées par le Président Sall, ce qu’il a appelé le patriotisme politique. Sonko a fait du plagiat qui a été formulé autrement. Je peux dire que pour le moment, le Président Sall n’a pas d’adversaire respectable. Tout ce qu’il y’a dans le livre de Sonko, le Président Sall l’a déjà théorisé et pratiqué. Il faut trouver une formule magique pour pouvoir venir à bout du Président Sall. Et ce n’est pas Sonko qui trouvera cette formule.
Caravane du 30 septembre pour vulgariser les réalisations du Président Sall
Nous, les femmes du BBY, nous sommes sur le terrain depuis très longtemps. Nous avons commencé depuis longtemps à parler du parrainage, à sensibiliser,… La nuit de l’émergence, mais c’est pour vulgariser les réalisations du Président Sall. Nous avons invité tous les ministres et directeurs généraux qui ont partagé avec les populations les réalisations du Président. Nous avons également fait la même chose à Thiès et à Saint Louis. C’est pour vous dire que ce n’est pas le 30 septembre que nous allons commencer. Nous nous apprêtons à aller dans la diaspora en Italie, en Espagne, aux Usa, pour terminer par Ziguinchor.