A Dakar, depuis 2011, il est interdit de manifester dans le centre-ville, notamment autour de la présidence. A chaque demande de rassemblement, notamment de l'opposition, les autorités brandissent l'arrêté Ousmane Ngom, du nom de celui qui était ministre de l'Intérieur du président Wade il y a sept ans. Mais à six mois de l'élection présidentielle, les associations de défense des droits de l'homme ont décidé de s'attaquer à cet arrêté devant la Cour constitutionnelle.
L'arrêté Ousmane Ngom, c'est un peu l'arroseur arrosé. Car les opposants d'hier qui dénonçaient son existence sont aujourd'hui aux commandes du pays et l'utilisent dès que l'opposition demande un droit de manifester en ville. Les associations de défense des droits de l'homme veulent donc sa suspension.... suite de l'article sur RFI