Une peine d’emprisonnement de 1 mois à 1 an assortie d’une amende allant de 100 millions à 1 milliard. C’est en effet, la sentence que le responsable politique, Farba Ngom entend défendre à travers une proposition de loi au niveau de l’assemblée nationale.
Le député maire des Agnam qui s’exprimait hier, mercredi 5 septembre, devant ses militants de l’arrondissement pour le lancement du parrainage dans sa localité, a déclaré que «face aux velléités et aux nombreuses turpitudes d’une certaine opposition», qu’il était, en effet louable, de prendre des mesures de la sorte. «Autant un électeur qui a parrainé deux candidats peut être condamné, autant des candidats qui n’auraient pas pu recueillir 20 000 signatures devraient être astreints à des pénalités», explique t-il. Donc, «tout candidat n’ayant pu recueillir 20.000 signatures, devrait être emprisonné»
«Tout le monde sait, poursuit il, que par rapport à l’utilité du parrainage, le Président Macky Sall a eu raison et la déconvenue voudra que cette opposition qui contestait le parrainage se précipite pour aller recueillir les fiches d’inscription».En la sorte, affirme-t-il, «pour les nombreux prétendants, la caution de 30 millions ne constitue nullement une contrainte, si ce n’était la diligence opérée autour du parrainage, on assisterait à une cacophonie».
Il demeure déconcertant explique-t-il que des candidats qui n’ont pu avoir 50 000 voix pour un poste de député puissent aujourd’hui prétendre à recueillir un score au parrainage. Je crie fort en disant que 87 candidats, c’est vraiment honteux pour un pays de grande démocratie comme le Sénégal».
«En plus, les Sénégalais ne peuvent nullement être intéressés par des vendeurs d’illusions qui ont garanti des titres de propriétés pour satisfaire des ambitions démesurées. Quelles preuves ont-ils montré pour diriger ce pays !», tempête-t-il.
En pleine campagne pour les séquences du parrainage, le député maire des Agnam, accompagné des maires de Dabia et de Oréfondé, a requinqué ses troupes pour que son candidat sorte victorieux au soir de la présidentielle avec «un score soviétique».