Le prochain Forum pour la coopération entre l’Afrique et la Chine (Focac) va se tenir en 2021 dans la capitale sénégalaise, Dakar, a annoncé mardi le président Macky Sall sur sa page Facebook.
« Le Sénégal s'honore d'accueillir le prochain Sommet du FOCAC en 2021. Ce rendez-vous sera l'occasion de faire le point sur le plan d'action de Beijing et de raffermir notre commune volonté de construire une communauté de destin encore plus solide », écrit le président sénégalais sur le réseau social.
Parti de Dakar vendredi dernier, il a pris part dans la capitale chinoise au Focac de l’édition 2018 (3 et 4 septembre) sur « invitation » de son homologue Xi Jinping.
Dans la foulée de cette annonce, Macky Sall va ainsi co-présider le Focac qui sera organisé dans 3 ans.
« Je remercie le Président Xi Jinping et mes homologues africains pour la confiance qu'ils ont témoignée en me désignant co-président du Focac. À travers ma personne, c'est le peuple sénégalais qui a été honoré », a-t-il souligné, remerciant du coup le président Xi Jinping et le peuple chinois pour « l'accueil chaleureux » qui lui a été réservé ainsi qu’ sa délégation et pour « la parfaite organisation du Forum Chine-Afrique » de cette année.
Créé en 2000, le Focac est un cadre intergouvernemental de dialogue politique et de coopération économique entre la Chine et l’Afrique.
A l’ouverture hier du Focac-2018, qui a vu la participation de la quasi-totalité des chefs d’Etat africains, le président Xi a annoncé que son pays va consacrer 60 milliards de dollars supplémentaires au développement économique de l’Afrique.
Dans cette enveloppe, il est prévu 15 milliards de dollars fournis sous « aide gratuite et prêts sans intérêts », selon le chef d’Etat chinois dans des déclarations relayées par plusieurs médias dont l’AFP, visités à APA.
En ouvrant d'un long discours le septième « Forum sur la coopération sino-africaine », le président chinois a tenu également à faire taire les critiques accusant son pays d'imposer à ses partenaires africains un endettement intenable via d'onéreux crédits.
Xi Jinping a ainsi assuré, mais sans préciser de calendrier ni de liste des Etats concernés, que la Chine « annulerait » une partie de la dette, arrivant à maturité cette année, des pays les moins développés, enclavés ou insulaires, du continent africain.