La Première Dame de la Gambie, Fatoumata Ba Barrow, a promis jeudi soir à Serrekunda (Gambie) de mener un plaidoyer auprès du gouvernement et des partenaires pour les amener à démontrer leur engagement à améliorer la santé des femmes et des filles.
‘’Mon plaidoyer sera mené en direction des décès et autres problèmes touchant les femmes tels que la fistule, la violence sexiste, notamment les mutilations génitales féminines et le mariage des enfants en Gambie’’, a-t-elle promis.
Elle s’exprimait lors d’un dîner en l’honneur du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) qui, depuis lundi, séjourne en Gambie pour une session de formation sur le ‘’Change Management’’. Une formation destinée aux représentants de l’UNFPA des 25 bureaux de la région ouest africaine et du Centre pour outiller les managers et leur permettre de formuler des solutions adaptées aux mutations internes et faire face aux défis dans ces deux régions.
Selon Fatoumata Ba Barrow, l’engagement du gouvernement gambien et des partenaires doit être démontré par la fourniture d’un soutien politique et financier pour la capture du dividende démographique.
Elle a promis de soutenir la mobilisation de la communauté et d’encourager les femmes à prendre en charge les services de santé disponibles en temps utile pour réduire les délais de prise de décision, notamment pendant la grossesse et l’accouchement pour une maternité sans risque en Gambie.
La Gambie a fait des progrès ‘’considérable’’ en matière de santé des femmes, a-t-elle relevé, indiquant que ‘’moins de femmes meurent maintenant de complications liées à la grossesse’’.
‘’Le gouvernement a mis en place des politiques et des programmes visant à améliorer le statut des femmes en Gambie, notamment en ce qui concerne la planification familiale, les mutilations génitales féminines et le mariage des enfants’’, a-t-elle fait savoir.
‘’Malgré ces progrès, la santé des femmes reste confrontée à d’énormes problèmes qui nécessitent une attention urgente, d’autant plus que les femmes, qui portent le fardeau de la famille, représentent plus de la moitié de notre population’’, a encore dit Mme Barrow.
Cela crée une forte demande de services de santé maternelle qui, malheureusement, est encore limitée pour les femmes en Gambie, une situation qui entraîne des décès maternels élevés. Selon elle, l’information et les services visant à résoudre d’autres problèmes de santé touchant les femmes, tels que la planification familiale, la fistule, (…) le cancer du sein et le cancer du col de l’utérus, sont encore limités.
‘’Compte tenu de cette situation, mon bureau et moi-même travaillerons en parfaite intelligence avec l’UNFPA et d’autres, pour restaurer la dignité de la femme gambienne en promouvant sa santé sexuelle et reproductive’’, a-t-elle souligné.
LTF/ASG