Dakar, Le Comité d’initiative pour la défense de l’environnement de Cambéréne (CIDEC) demande à l’Etat sénégalais de ‘’respecter dans les meilleurs délais ses engagements concernant la délocalisation de l’émissaire’’ de Cambérène ainsi que l’assainissement de cette cité religieuse.
Dans un communiqué parvenu à l’APS, le CIDEC prévient qu’’’aucune concession ne sera faite. Il s’agit là d’engagements qui datent de 2012, et Cambéréne a déjà payé un lourd tribut’’, rappelle-t-il.
Le comité explique qu’avec la construction de la Voie de dégagement Nord (VDN), ‘’des tentatives de renouvellement de la canalisation ont eu lieu et ont été mises à nu par les populations’’.
Le CIDEC est né après l’annonce, en janvier 2010, d’un projet d’agrandissement de l’émissaire de Cambéréne, qui avait suscité la colère des populations locales.
Selon le communiqué, après l’alternance politique survenue le 25 mars 2012, ‘’les nouvelles autorités gouvernementales ont adopté une nouvelle approche basée sur la concertation et le dialogue’’.
Mais, le comité s’étonne que la délocalisation de l’émissaire continue de traîner, d’autant que ‘’le projet de dépollution de la baie de Hann va démarrer’’.
Et il craint que les eaux qui seront rejetées par les ouvrages d’assainissement prévus dans le cadre de ce projet de dépollution, ne soient ‘’déversées à la STEP [station d’épuration] de Cambérène’’.
Si cela arrivait un jour, l’émissaire continuerait à ‘’rejeter sur la plage ces eaux usées, provocant pollution et dégradation de la santé des populations de Cambérène et de son cadre de vie’’, redoute le comité.
ASG/OID