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L’ACMU a éliminé la ‘’barrière financière’’ entre les malades et les hôpitaux
Publié le vendredi 10 aout 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
CMU
© Autre presse par DR
CMU : Bocar Mamadou Daff fait le point
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L’Agence de la couverture maladie universelle (ACMU) a ‘’presque éliminé la barrière financière’’ entre les établissements de santé et les malades, grâce aux soins gratuits ou à moindre coût qu’elle offre, a déclaré jeudi à Fatick (centre) son directeur général, Bocar Mamadou Daff.

‘’La barrière financière à l’accès aux soins sanitaires, une barrière très importante, on l’a pratiquement éliminée avec la mise en œuvre de la couverture maladie universelle’’, s’est réjoui M. Daff dans un entretien avec les journalistes, en marge d’une réunion d’évaluation des programmes de l’ACMU dans la région de Fatick.

La couverture maladie universelle a favorisé ‘’la baisse de certains indicateurs sanitaires comme la mortalité du nouveau-né, la mortalité des enfants âgés de zéro à cinq ans ou encore le taux d’accès à la planification familiale’’, a-t-il ajouté.

‘’Si vous regardez les taux de mortalité, vous voyez que la mortalité du nouveau-né est passé presque de 35 pour 1.000 enfants à 29 pour 1.000 enfants’’, a soutenu Bocar Mamadou Daff.

‘’C’est grâce à une politique volontariste que la mortalité des enfants âgés zéro à cinq ans est passée très rapidement de 56 pour 1.000 enfants en 2012 à 51 pour 1.000 enfants. On a gagné cinq points, et c’est important’’, a poursuivi M. Daff.

Selon lui, la planification familiale a également gagné des points, grâce à l’ACMU, en passant d’un taux de vulgarisation de 12 % au début de la mise en œuvre de la couverture maladie universelle en 2013 à 27 % de nos jours.

Lancée en 2013, la couverture maladie universelle offre la possibilité aux couches sociales défavorisées de bénéficier de pouvoir se soigner à des coûts peu élevés.

Pour en bénéficier, ces personnes à faible revenu, vivant notamment en zone rurale et/ou travaillant dans le secteur informel doivent souscrire à un régime d’assurance maladie en adhérant à une mutuelle de santé moyennant 3.500 francs CFA par an.

Selon la direction générale de la CMU, elles bénéficient des mêmes soins que les personnes affiliées aux autres régimes de sécurité sociale, les imputations budgétaires par exemple.

La réunion d’évaluation de la CMU a eu lieu en présidence d’un adjoint du gouverneur de la région de Fatick, Cheikh Ahmadou Tidiane Ndoye, de responsables de mutuelles de santé, de responsables d’établissements de santé et d’organisations partenaires de l’Etat.

AB/ESF
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