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Présidentielle malienne : la cohésion sociale doit primer au 2nd tour (Amnesty)
Publié le lundi 6 aout 2018  |  Agence de Presse Africaine
Alioune
© Autre presse par dr
Alioune Tine, président du comité sénégalais des droits de l`homme
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La question de la paix, de la sécurité et du vivre ensemble doit être au cœur du débat lors du second tour de l’élection présidentielle malienne parce que les fortes attentes que les gens ont par rapport à ce pays c’est d’abord la sécurité, a déclaré, dimanche à Dakar, le directeur Afrique de l'ouest et du centre d'Amnesty international, Alioune Tine.

« C’est dans le cadre d’un pays qui est vraiment sécurisé où il est possible de travailler, d’étudier… Or, la question de la sécurité se pose cruellement au nord et au centre du Mali. Et ça, c’est un enjeu fondamental », a notamment soutenu l’invité de l’émission dominicale « Objections » de la radio Sud FM (privée), M. Tine par ailleurs, ancien président de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (RADHO).

Selon Alioune Tine, le Mali a intérêt à très bien terminer cette élection en faisant en sorte qu’elle soit très transparente et pratiquement incontestable, même s’il reconnait la difficulté d’organiser des élections dans le cadre d’un pays en conflit où la sécurité pose des problèmes et où les gens procèdent à des attaques.

Toutefois, il a estimé que les résultats du premier tour de la présidentielle malienne sont « assez corrects » parce que, d’après lui, beaucoup de contentieux liés notamment au fichier électoral qui était contesté, ont été bien gérés par les médiateurs de l’Union africaine et de la CEDEAO.

« Quand on regarde le contexte malien où presque tous les candidats qui le souhaitaient ont pu se présenter, où, en dépit de tous les problèmes, qu’on ait pu gérer cette élection et donner des résultats, cela signifie effectivement que la démocratie malienne est en très bonne santé », a encore dit Alioune Tine.

Par ailleurs, Alioune Tine s’est prononcé sur les problèmes de la démocratie dans les pays africains en général et souligné la nécessité de réinventer « une démocratie africaine » qui marche avec nos cultures et notre contexte. Et cela passera, selon lui, par une application des réflexions sorties des think-thanks africains.

ARD/te/APA
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