Transformation des fruits et légumes à Sébikotane: Les femmes pour une labellisation de leurs produits

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Publié le samedi 4 aout 2018 | Enquête Plus

© aDakar.com par Mc
La promotion du consommer local au coeur du "Louma agricole"
Dakar, le 3 Mai 2014- L`agence nationale d`insertion et de développement agricole (ANIDA) a ouvert, ce samedi matin, ses loumas agricoles. La grande innovation de cette année est la décentralisation. D`autres loumas (marché) ont été ouverts, outre à Dakar, à Kaolack et à Thiès.

Vendre la destination Sébikhotane avec la promotion des produits locaux, tel est l’objectif du réseau des femmes pour l’émergence de Sébikhotane (Rfes). Cette structure regroupe l’ensemble des groupements d’intérêt économique des 18 quartiers de la commune et s’efforce de capaciter les femmes par des sessions de formation en conservation et transformation des fruits et légumes. Cette autonomisation de la gent féminine vise leur indépendance économique.

« Cette formation va permettre aux femmes de la commune de s’autonomiser. Nous envisageons d’organiser des foires au niveau local et régional », a révélé Aminata Lo, 4e vice-présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, l’initiatrice de la session de formation dont la clôture a eu lieu hier au centre socioculturel de Sébikotane. Mieux, a souligné la responsable des femmes : « le label made in Sébikotane nous y croyons et nous comptons exporter nos produits au niveau international pour les exposer dans les salons internationaux pour aussi vendre la destination Sébikhotane ».

Dans cette première phase d’une série de formations, trente femmes y ont pris part. Mais, souligne Aminata Lo, « nous voulons toucher à terme la centaine de femmes. La semaine prochaine, ce sera les céréales locales et la troisième semaine, ce sera la savonnerie et le micro jardinage ». Une option d’autant plus nécessaire, à l’en croire, que « dans le Pse, les femmes occupent une place importante. Notre souhait, c’est de promouvoir ces dernières pour qu’elles soient des actrices de développement local et puissent créer des activités génératrices de revenus », indique-t-elle.

Selon Yandé Diop, la formatrice, les produits transformés sont compétitifs, parce qu’ayant répondu à toutes les exigences côté sanitaire comme côté qualité. « Ces produits concentrés sont naturels. Nous mettons l’accent sur le bio. Nous avons l’eau, le citron, les agrumes et le sucre comme additifs qui entrent dans la transformation. Nous insistons surtout sur l’aspect hygiénique, sans quoi le produit ne peut pas répondre aux normes requises pour une conservation dans le temps », a-t-elle signalé.

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