Des quotidiens tels que L’Observateur et L’As croient savoir que le député Cheikh Bamba Dièye est convoqué à la Division des investigations criminelles (DIC) ce samedi, un sujet parmi les plus en exergue dans la livraison du week-end des journaux.
"Un nouveau feuilleton judiciaire va s’ouvrir ce samedi, avec la convocation de Cheikh Bamba Dièye à la Division des investigations criminelles (DIC) à 9 heures" ce samedi, avance le quotidien L’As.
Il note toutefois que des sources judiciaires renseignent que "la convocation du député du FSD/BJ est nulle dans la mesure où le principal concerné est couvert par l’immunité parlementaire".
De plus, "la flagrance visée par le pouvoir ne tient plus, parce que la déclaration est passé", écrit L’As, en allusion aux propos tenus récemment par le député accusant des magistrats d’être corrompus.
Cheikh Bamba Dièye a été convoqué certainement "pour s’expliquer sur ses propos tenus juste après le procès en appel de Khalifa Sall", le président du FSD/BJ traitant à l’occasion "les magistrats Malick Lamotte et Demba Kandji de faire partie de l’association de malfaiteurs dirigée par Macky Sall et d’être corrompus", souligne L’Observateur.
"La volonté du président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS) semble être entendue, après la sortie virulente de Cheikh Bamba Dièye", ajoute le quotidien, selon lequel "l’opposant ne s’en sortira pas aussi facilement".
Surtout que l’Union des magistrats sénégalais (UMS) est en conclave samedi à Saly-Portudal. "Même s’il ne s’agit pas d’une élection de renouvellement des instances (...), il reste que ce conclave-là présente des enjeux, en ce sens qu’il survient dans un contexte particulier", relève Walfquotidien.
"L’AG de l’UMS se tient au moment où la justice fait l’objet de critiques acerbes de la part aussi bien des justiciables que de la classe politique", écrit le joural, évoquant les longues détentions "devenues chroniques", le surpeuplement carcéral dont ne tiendraient pas compte les juges d’instruction.
Walfadjri rappelle aussi "les accusations de corruption", ajoutées aux "sorties courageuses de certains magistrats à l’image des juges Yaya Amadou Dia et Ibrahima Hamidou Dème", contre certaines décisions liées à la justice et pour dénoncer le fonctionnement du système judiciaire.
Sud Quotidien ouvre sur la politique, se projetant sur la possibilité ou non d’un second tour lors de la présidentielle prévue au Sénégal en février prochain. "Avis divergents" à ce sujet, affiche le journal, interrogeant plusieurs spécialistes dont le journaliste Momar Seyni Ndiaye.
De l’avis de ce dernier, il est "possible de faire le parallélisme" entre la présidentielle malienne, dont le second tour se déroulera le 12 août prochain, et celle sénégalaise à venir, même si pour Jean Charles Biagui, professeur en sciences politiques, une élection "n’est jamais pareille à une autre, même dans le même espace géographique".
"Interdiction de manifester pour les victimes de bavures" policières, affiche Vox Populi. Il signale que le préfet "annule la marche au motif de +tentative de discréditer une institution publique+".
Le journal Le Quotidien annonce que le Forum civil ’’demande la fin des manquements récurrents’’ liés à la pénurie d’eau au Sénégal et à Dakar en particulier, là où Le Soleil revient sur le lancement des nouveaux documents de transport routier et des plaques d’immatriculation sécurisés.
Il rapporte que selon le chef de l’Etat Macky Sall, "avec ce projet, le Sénégal disposera d’un des systèmes les plus modernes et les plus faibles au monde, adossé à des supports numériques permettant une meilleure gestion des données liées aux véhicules et aux conducteurs".
Enquête, pendant ce temps, semble vivement prier pour la finalisation de la construction du pont de Farafenni, dont l’inuaguration est prévue en janvier 2019, à la frontière entre le Sénégal et la Gambie.
"La traversée du fleuve Gambie par le bac de Farafenni est synonyme de voyage en enfer. Passagers et automobilistes espèrent voir le bout du tunnel, avec la construction" de ce "pont de la délivrance", selon la formule du quotidien Enquête.
"De Senghor à Macky, en passant par Diouf et Wade, le pont de Farafenni a toujours alimenté les fantasmes des autorités gambiennes", conclut Enquête.