Matam - Les projets Teenager Nutrition For Change (TN4C) et Assistance nutritionnelle pour la réduction de la malnutrition dans les zones pastorales de la région de Matam (Nord) ont été lancés, mardi a constaté l’APS.
’’Pour faire face à cette situation nutritionnelle préoccupante dans la région de Matam avec une prévalence globale de la malnutrition aigüe de 10, 5 %, il faut une synergie des actions (...). Ce que peut faire une personne, deux le peuvent mieux et dix le peuvent mieux encore’’, a soutenu Abdoulaye Barro, chef du projet d’assistance nutritionnelle à L’ONG Action Contre La Faim.
L’intervention cible les enfants de 0 à 59 mois, les femmes enceintes et allaitantes considérées comme ‘’les plus vulnérables’’.
’’Dans tout ce que nous faisons, nous appuyons le système de santé dans ses activités régaliennes, en les aidant à aller dans les milieux les plus reculés pour toucher et avoir un maillage large du territoire’’, a-t-il ajouté.
Selon lui, ’’il ne faudrait pas que les distances, les zones inaccessibles empêchent ces populations de bénéficier’’ de cette assistance.
’’Il faudrait qu’on puisse aller là où elles se trouvent pour dépister leurs enfants, pour leur livrer des messages clés leur permettant d’être résiliant , de connaitre les bonnes pratiques ,de prendre en charge leurs enfants et eux-mêmes’’, a-t-il indiqué.
Astou Diouf, chef de projet Teenager Nutrition For Change (TN4C) a de son côté plaidé pour une ‘’synergie’’ des actions.
’’Je demande aux parties prenantes, parce qu’il y a beaucoup d’intervenants dans le domaine de la nutrition à s’unir. C’est la synergie des actions qui nous manquent. J’appelle mes collaborateurs, les partenaires techniques et financiers, mes collègues qui œuvrent dans la santé à une synergie des actions pour qu’ensemble nous puissions relever le défi’’, a insisté Mme Diouf.
La cérémonie de lancement a été présidée par Diégui Ngom, adjointe du gouverneur de la région de Matam, chargée des Affaires administratives. Elle a ainsi invité les initiateurs à travailler avec les chefs de service, et à impliquer davantage les jeunes dans la mise en œuvre des programmes.