Matam – Le Bureau de mise à niveau (BMN) est prêt à recevoir au moins 10 entreprises de la région de Matam qui ont du potentiel, a indiqué, mercredi à Matam, son directeur, Ibrahima Diouf qui fonde un espoir quant à une "possible relance" de ces structures.
Il s’exprimait au cours d’un Comité régional de développement (CRD) de vulgarisation du BMN qui, en collaboration avec l’Agence nationale de la petite et moyenne entreprise (ADPME), développe un programme de relance des entreprises mal en point.
"Nous sommes tout à fait prêts à recevoir 10 entreprises de la région de Matam qui ont un potentiel parce qu’on espère que si on accompagne ces entreprises au bout de 3 ans, elles pourraient s’en sortir", a dit M. Diouf.
Aujourd’hui "malgré le potentiel dans le domaine de l’élevage et la richesse du cheptel, il n’y a pas de petite unité de transformation du cuir", a déploré le directeur du BMN qui s’interroge sur le nombre d’animaux abattus à Matam.
Ibrahima Diouf fait en outre constater que "l’utilisation des peaux de ces bêtes peut entretenir une industrie florissante de peaux et cuire et tannerie". Selon lui, "les autorités étatiques ont affiché la vilonté de travailler dans ce sens".
"Le lait aussi n’est pas exploité et, bientôt, à l’absence d’une unité de fabrication de fromage, on va verser ce produit alors qu’on a des carences alimentaires à combattre" a-t-il souligné.
Financé par l’Union européenne, le BMN a pour objectif de développer l’emploi au Sénégal par le renforcement de la compétitivité des entreprises et l’employabilité dans les zones de départ de l’immigration clandestine.
Des promoteurs-chefs d’entreprises de toutes les catégories des secteurs éligibles au BMN, des chefs de service déconcentrés de la région, chefs de programmes et projets et des représentants des structures financières ont participé à ce CRD présidé par Diégui Ngom, adjointe au gouverneur chargée des affaires administratives.