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Inscription rejetée de Karim: Un recours déposé au Koweït
Publié le mercredi 25 juillet 2018  |  Rewmi
Karim
© Autre presse par DR
Karim Wade, fils de l`ancien président sénégalais Abdoulaye Wade
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Le Docteur Yaya Niang, chercheur en droit électoral a déposé un recours auprès de l’ambassadeur du Sénégal au Koweït. Ce, pour contester le rejet de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales.

Le Docteur Yaya Niang, chercheur en droit électoral vole au secours de Karim Wade. Il a formé un recours gracieux le 12 juillet dernier et envoyé par DHL le 16 juillet à l’Ambassadeur du Sénégal au Koweït pour contester le rejet de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales. « J’ai exercé ce recours de mon propre chef, en ma qualité de titulaire du droit, de contester l’omission, le rejet ou la radiation de tout autre électeur des listes électorales tels que les services centraux du Ministère de l’Intérieur de la République du Sénégal ont, sans base légale, procédé contre M. Karim Wade », déclare-t-il dans une note dont nous détenons copie. « Je tire ce droit de contester la décision des services centraux sur le fondement des articles L 45 alinéa 3 de la loi 2017-12 du 18 janvier 2017 portant partie législative du Code électoral, du décret n° 2017-170 du 27 janvier 2017 portant partie réglementaire du Code électoral et de l’article 11 alinéa 3 du décret n°2018-476 portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 24 février 2019 », argumente-t-il. Avant d’ajouter : «Je soutiendrai cette contestation en ma qualité d’électeur conformément aux lois et règlements en vigueur dans la République du Sénégal, à toutes les étapes et à tous les degrés de la procédure. Le Chef de la représentation diplomatique de la République du Sénégal au Koweït est dans l’obligation de répondre, et dans les délais prévus par la loi.»

S’il a choisi de défendre Karim, il soutient l’avoir «fait en ma qualité de citoyen sénégalais et Chercheur en droit électoral. Par conséquent, il invite tous les Sénégalais à lutter contre l’arbitraire et la confiscation des libertés publiques. « L’injustice, d’où qu’elle vienne, doit être énergiquement combattue. L’instrumentalisation de la loi dans l’unique but d’écarter des candidats à une compétition politique est une pratique malsaine qui entretient et nourrit « le démon électoral africain », fait-il remarquer. Wade-fils compte saisir très prochainement l’Onu et la Cedeao pour «faire respecter ses droits». Ce n’est pas tout. Il va également saisir, par écrit, les représentations diplomatiques au Sénégal et les chefs religieux.

A rappeler que la Direction générale des élections avait rejeté en premier lieu son inscription, s’appuyant sur l’article L31 du Code électoral. Qui stipule que « ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales des individus condamnés pour un crime, ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis, ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à 1 mois assorti d’un an pour l’un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption, trafic d’influence, contrefaçon ». Après le rejet de son inscription sur les listes électorales, il a été débouté de son recours déposé au tribunal départemental de Dakar.

M BA
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