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207 défenseurs de l’environnement tués en 2017 (rapport)
Publié le mardi 24 juillet 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© AFP par Rebecca Blackwell
Les forêts du bassin du Congo représentent 90% des forêts tropicales en Afrique et environ 80% de la biodiversité africaine
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Dakar (Sénégal) - L’ONG Global Witness a indiqué, dans un rapport publié mardi, que 207 défenseurs des droits à la terre et défenseurs environnementaux ont été tués au cours de l’année 2017, faisant que cette année « détient la triste palme de l’année la plus meurtrière » pour ces activistes.

« Global Witness a révélé aujourd’hui qu’au moins 207 défenseurs des droits à la terre et défenseurs environnementaux ont été tués l’année dernière – des chefs autochtones, des activistes de la communauté et des activistes environnementaux ont été assassinés alors qu’ils tentaient de protéger leurs domiciles et leurs communautés contre l’extraction minière, l’agrobusiness et d’autres industries destructrices », a écrit l’ONG spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles (pétrole, bois, diamants) dans un communiqué reçu APA.


Intitulé « At What Cost ? » (Le prix à payer), le rapport précise que c’est « l’agrobusiness, et non plus l’extraction minière, qui est désormais devenue l’industrie dans laquelle les défenseurs sont le plus menacés ».


Il montre également « que cette violence est directement liée aux produits que nous stockons dans nos placards », d’après Global Witness, indiquant surtout que « l’agriculture à grande échelle, l’extraction minière, le braconnage et l’abattage produisent des matériaux et ingrédients qui entrent dans la fabrication de produits vendus en supermarché comme l’huile de palme pour les shampooings, le soja pour nourrir les bovins, et le bois pour les meubles ».


Le document souligne aussi que « certains gouvernements et certaines entreprises sont complices des assassinats ». Voilà pourquoi « Global Witness appelle donc à une action urgente pour renverser la tendance ».


« Aujourd’hui les gouvernements et les entreprises sont responsables, mais ils peuvent décider au contraire de trouver des solutions. Ils doivent s’attaquer aux causes mêmes de ces violences, en s’assurant par exemple que les communautés aient le droit de refuser des projets sur leurs terres (l’extraction minière notamment); mais aussi en soutenant et en protégeant les défenseurs menacés et en s’assurant que justice soit rendue pour ceux qui subissent cette violence », a recommandé l’ONG.



ODL/te
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