Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Procès en appel de Khalifa Sall : la Cour rejette sa demande de libération d’office
Publié le mercredi 18 juillet 2018  |  Jeune Afrique
La
© aDakar.com par SB
La détresse des partisans de Khalifa Sall, au palais de justice
Dakar, le 30 mars 2018 - Des dizaines de partisans du député-maire de Dakar étaient au palais de justice, ce matin, pour entendre le verdict condamnant leur leader à une peine de prison de 5 ans ferme. Un imposant dispositif sécuritaire avait été mis en place devant le tribunal.
Comment


La Cour d’appel de Dakar a rejet mercredi la demande de libération d’office de Khalifa Sall, qui avait été déposée par les avocats de l’édile.

Dès l’ouverture de l’audience, ce mercredi 18 juillet, et sans que les avocats ne plaident, la Cour a rejeté la demande d’arrêt de la procédure et la libération d’office de Khalifa Sall. Celle-ci avait été formulée par les avocats de la défense suite à l’arrêt de la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), rendu le 29 juin dernier, estimant notamment que les droits de Khalifa Sall à un procès équitable avaient été violés en première instance.

« Il convient de rappeler que les décisions de la Cedeao n’interfèrent pas dans les procédures nationales », a tranché le juge Demba Kandji pour justifier son rejet. Celui-ci a estimé « disposer de suffisamment d’éléments d’appréciation pour poursuivre les audiences. » Et d’ajouter que « la Cour refuse de poursuivre les débats sur l’arrêt de la Cedeao. Elle a vidé cet arrêt conformément aux lois en vigueur au Sénégal, rien ne l’y fera revenir ».
« Une décision scandaleuse »

La déclaration du magistrat a immédiatement provoqué des huées dans les rangs du public. Lesquelles se sont transformées en acclamations et en agitations de mouchoirs blancs à l’arrivée de Khalifa Sall au prétoire. Face à l’agitation, la Cour a finalement ordonné d’évacuer la salle d’audience.

Tout aussi indignés, les avocats de Khalifa Sall et de ses co-prévenus ont dénoncé « une décision scandaleuse ». « La Cour a apprécié seule la décision de la Cedeao, sans que les avocats des deux camps ne puissent plaider. En rendant sa décision sans entendre les plaidoiries, le juge a pris soin d’être tout à la fois l’avocat défendeur, l’avocat poursuivant, la Cour et l’État. Et au final, il défend les intérêts politiques de l’État du Sénégal », s’exaspère Me Doudou Ndoye, doyen des avocats du maire de Dakar.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

Commentaires