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Karim Wade ’’sait qu’il ne peut être ni électeur ni éligible’’, selon Seydou Guèye
Publié le samedi 14 juillet 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Primature par A. SECK
Le ministre-président de Wallonie-Bruxelles reçu par le Premier ministre
Dakar, le 11 avril 2016 - Le ministre-président de Wallonie-Bruxelles a été reçu par le Premier ministre du Sénégal. Le responsable politique belge effectue une séjour au Sénégal. Photo: Seydou Guèye, ministre porte-parole du gouvernement
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Dakar, Le président de la République Macky Sall ne doit pas être mêlé au rejet de la demande d’inscription de Karim Wade sur les listes électorales, le code électoral disposant qu’il ’’ne peut être ni électeur encore moins éligible’’, suite à sa condamnation à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite en mars 2015, soutient Seydou Guèye.

S’exprimant vendredi lors d’un point de presse, et à payer une amende de 138 milliards de francs CFA dispositions du code électoral
Il ajoute que

Les faits visant Karim Wade "sont constants et l’intime conviction du juge s’est traduite par une peine d’emprisonnement qui n’a pas été effacée par la grâce" présidentielle dont il a bénéficié en juin 2016, a déclaré le porte-parole national de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), vendredi à Dakar, lors d’un point de presse.

"Karim Wade sait mieux que quiconque, qu’en suivant les dispositions de l’article L31 du Code électoral, qu’il ne peut être ni électeur encore moins éligible alors que l’on ne vienne mêler le président de la République à cette affaire", a-t-il dit.

Bernard Casimir Demba Cissé, de directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections, a annoncé lundi 2 juin, au cours d’un point de presse que la demande d’inscription sur les listes électorales de Karim Wade avait été rejetée sur appréciation des services compétents, sur la base de l’article L131 du Code électoral.

Celui-ci stipule : "Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale, les individus condamnés pour crime, ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à un mois assortie d’une amende pour l’un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption et trafic d’influence, contrefaçon, et de manière générale, pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à 5 ans de prison (..)".

Or, M. Wade, qui a occupé plusieurs portefeuilles sous la présidence de son père Abdoulaye Wade, a été condamné à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite et à payer une amende de 138 milliards de francs CFA.

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) dont Karim Wade est le candidat déclaré à la présidentielle de février 2019 ne l’entend pas de cette oreille, qui assure qu’aucune consultation électorale ne se tiendra sans le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

Karim Wade "n’a perdu aucun de ses droits" et est même "définitivement inscrit’’ sur les listes électorales, ont fait valoir les responsables du PDS, qui annoncent à partir de 13 juillet "une série de manifestations" pour se faire entendre.

DS/BK
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